des 60 ans de l’ONU à San Francisco.
Nous avons une occasion fantastique, incroyable, extraordinaire, de commencer par les bases fondamentales et de reconnaître le besoin de paix en chaque individu.
Ensuite, je crois que pour la première fois nous pourrons constater une différence. Quel en sera le résultat ? N’y aura-t-il plus de guerre ?
Je ne sais pas ! Les gens font la guerre pour se distraire.
S’ils n’ont pas de raison de la faire, ils diront : « J’ai une idée, faisons la guerre ! » On appelle ça — même moi, cela me fascine —
On appelle ça : « Jeux de guerre » Quatre enfants passent d’un côté de la rue à l’autre et
disent : « Nous valons mieux que vous ! » « Non ce n’est pas vrai ! » « Bon, et bien battons-nous ! » Mais je parle d’une paix qui peut être ressentie même
en plein conflit. Comment serait le monde si chaque être humain sur terre était en paix ?
Je ne sais pas comment serait le monde ! Mais je sais que chaque être humain serait tellement beau. Car les êtres humains portent si bien la paix.
Merveilleusement bien. Ils sont tellement attirants quand la paix danse
dans leurs yeux. Et c’est possible ! Ce que cela signifierait, je n’en ai pas la moindre idée ! Je n’arrive pas à l’imaginer ! Pourtant oui, j’essaie…
Et j’essaierai et j’essaierai, j’essaierai aussi longtemps que je le pourrai, d’apporter la paix aux gens, à chaque individu. Je ne peux rien faire de plus. Rien d’autre !
Certains viennent m’écouter et disent: « Bof, j’ai déjà entendu ça ! » Très bien. L’avez-vous vraiment entendu ? Ou bien, est ce entré par une oreille
pour ressortir par l’autre, comme vous savez si bien le faire ! Oh oui, oui, oui, la paix intérieure, il y a des problèmes plus urgents.
Non, c’est ça qui est urgent. Le précédent en a été établi il y a bien longtemps :
« Connais-toi toi-même » Et jusqu’à ce que ce soit fait, le potentiel total de la vie, la dignité même de la vie ne seront pas reconnus.
Je ne suis pas ici pour vous parler de quelque chose de nouveau, je ne suis là que pour vous rappeler ce que vous savez déjà. Car je crois que si je vous dis
quelque chose de nouveau, je n’ai pas réussi. Si je vous rappelle ce que vous savez déjà, j’ai réussi.
C’est ma référence : « Est ce que je me suis bien débrouillé ce soir ? Est ce que je leur ai rappelé ce qu’ils savaient déjà ? »
Et si je l’ai fait, j’ai bien fait ! Si j’ai parlé de quelque chose de nouveau, « Hem … je dois y travailler ». Car il ne s’agit pas du neuf, du compliqué. Il s’agit de ce bon vieux cœur qui a toujours été présent. Il s’agit de ce bon vieux souffle, si ancien que je m’en souviens
depuis toujours, et pourtant si frais et neuf, que je n’ai jamais
rien vu de si frais et de si neuf. Je ne peux pas le comparer à la rosée du matin, je ne peux pas le comparer à un lever de soleil, je ne peux pas le comparer à une nouvelle étoile,
car lorsque le souffle vient en moi il est si neuf qu’il est incomparable. Tel est mon potentiel. Et je peux être comblé, comme vous le pouvez.
Nous sommes différents, pourtant nous sommes identiques. Notre apparence est différente, nos goûts sont différents,
mais nous sommes identiques par le désir fondamental que nous avons tous.
Nous ne sommes pas différents.
Prem Rawat