Une joie toute simple
Ce que je suis venu vous dire est très simple ; très, très simple. Si nous pouvons comprendre ça, alors nous avons la possibilité de recevoir la joie dans notre vie. Cette possibilité est là. Je vais dans différents endroits, et je parle de cette possibilité. Quoi qu’il arrive dans la vie, en bien ou en mal, indépendamment de tout cela, il est possible de savourer la félicité suprême qui n’a rien à voir avec votre religion. Vous devez seulement être un être humain. Si vous êtes un être humain, si vous êtes en vie, vous pouvez en profiter.
Qu’est-ce que vous aurez à faire pour l’obtenir ? M’écouter. Parce que chaque fois que quelqu’un vous dit quelque chose, votre tête dit : « Qu’est-ce que je vais devoir faire pour l’avoir ? » « Il doit bien y avoir quelque chose à faire. On doit aller au temple. Le Dieu doit recevoir des offrandes. On doit lui mettre des guirlandes autour du cou. » Ce dont je parle est déjà en vous.
Inutile de le chercher ailleurs, parce que vous ne le trouverez pas. Pourquoi ne le trouverez-vous pas ? Parce qu’il est déjà là. Ce que vous avez déjà : C’est ma chemise, et je la porte – et si je vous demande : « Où puis-je trouver ma chemise ? » Cette chemise que je porte, où vais-je la trouver ? Je vais la trouver sur moi. Si je la cherche ailleurs ; cela ne changera rien. Elle là où elle est. Alors il n’y a rien à faire.
Vous êtes en vie ; la possibilité est là ; vous pouvez profiter de la joie suprême.
Dans chaque cœur
Si vous voulez ressentir la paix, vous devez regarder en vous-même. Parce que la paix ne sera trouvée qu’en vous. Elle ne sera pas trouvée à l’extérieur. Par contre si vous voulez bien regarder à l’intérieur, si vous voulez voir le Dieu véritable – parce que Dieu est présent partout, pas un seul cœur n’a été oublié. Même la pire des personnes a cela, un roi l’a aussi, un homme pauvre l’a aussi. Dieu se révèle dans chaque cœur et si vous voulez en faire l’expérience, alors, je peux aider. J’ai ce savoir faire. J’ai cette méthode avec moi.
Précieuse réalité
La réalité, la vérité, qu’est-ce que c’est ?
Nous savons tous que nous avons été dotés de ce corps humain. Nous savons aussi que nous vivons tous sur cette terre. Nous savons que le soleil se lève le matin, puis se couche. Et la nuit vient. Nous en avons aussi fait l’expérience dans notre vie. Le jour se lève, c’est le matin, ensuite le soir, puis la nuit. Et un autre jour passe, puis un autre, et un autre…
Mais parmi les jours qui viennent et s’en vont, et tout ce qui se passe, vous êtes là. Vous êtes en vie. Et le bienfait du Créateur vient à vous sous la forme du souffle. Il vient, s’en va. Vous êtes conscient ; et parce que vous êtes conscient, vous pouvez vivre toutes ces choses dans le monde. Si cette conscience s’en allait, vous ne pourriez plus rien vivre dans ce monde. Votre famille et vos amis, il y a quelqu’un qui est votre mère, quelqu’un est votre oncle. Vous savez tout cela. Votre oncle n’a pas besoin d’indications pour savoir qu’il est votre oncle, vous le connaissez. Même si vous ne le voyez pas vous pouvez dire, c’est mon oncle, rien qu’en entendant sa voix. Quand vous voyez le soleil, vous ne remettez rien en question, vous vous dites seulement : « C’est le soleil. »
Quand vous arrivez chez vous, vous identifiez la maison parce que vous la reconnaissez. C’est votre maison. Vous reconnaissez donc toutes ces choses.
Cependant le souffle qui va et vient, le reconnaissez-vous aussi ?
Que savez-vous de lui ? Il va et vient sans efforts. Il ne vous dérange pas. Il va et vient, va et vient. Vous ne vous en rendez pas compte. Vous ne comprenez pas non plus sa valeur, vous n’en comprenez pas la cause, ni tout ce qui est possible grâce à lui.
Vous n’en comprenez la valeur que lorsqu’il commence à se faire rare. C’est alors que les gens en viennent à réaliser le caractère précieux du souffle.
Jusque là, personne ne comprend. Avant cela, que se passe-t-il ? Dans votre vie, vous comprenez la valeur d’un nombre incalculable de choses ; mais votre vie n’a aucune valeur pour vous. Je ne parle pas de quelqu’un d’autre, je parle de vous. Parce qu’elle n’a aucune valeur pour vous. Et que ferez-vous le jour où vous devrez partir ? Si c’est ce jour là que vous en arrivez à comprendre l’importance du corps humain, à quoi cela servira-t-il ?
C’est comme ça que ça se passe, c’est ce qui arrive. Vous l’avez eu toute votre vie et n’avez jamais réalisé sa valeur, maintenant il s’en va, et vous en comprenez maintenant la valeur, mais vous ne pouvez plus rien faire.
C’est pourquoi je suis venu. Pour que cela ne vous arrive pas. Pour que vous puissiez comprendre la valeur de ce souffle, de cette vie, avant de mourir. Pour que vous puissiez en profiter. De quel genre d’appréciation est-ce que je parle ? L’appréciation suprême, qui est la plus grande joie, qui est la félicité suprême.
Le véritable besoin
Quel est votre véritable besoin ?
Votre véritable besoin c’est la paix. Vous ne possédez peut-être rien, mais si vous avez cette paix, tout va bien. Ou bien si vous possédez tout mais que vous n’avez pas cette paix, alors il vaut mieux ne rien posséder. Pourquoi ?
Vous avez une maison, ou autre, où que vous habitiez. Vous avez vos propres terrains ; vous avez une famille. Tout est là. Un jour tout va bien, et l’autre rien ne va. Pourquoi ?
Quand vous parlez de votre maison, oui, vous avez votre propre maison. Et dans cette maison, vous savourez une journée, vous vous distrayez en écoutant de la musique, vous dansez aussi. Le lendemain, dans cette même maison, avec la même épouse, les mêmes terrains, dans la même pièce et avec le même animal de compagnie ; vous êtes tout simplement d’humeur maussade. Pourquoi ? Si votre bonheur dépend de tout cela, et que tout est là, pourquoi êtes-vous triste ?
Votre bonheur ne dépend pas de tout cela. Votre cœur veut ressentir une sorte de joie qui devrait être présente à tous les instants indépendamment de ce qui se passe dans le monde. Elle doit toujours être présente. C’est le désir de mon cœur. Ce n’est pas le désir de ma tête, c’est le désir de mon cœur : Que dans ma vie, chaque jour je puisse ressentir cette joie.
Le vœu suprême
Combien de vœux faites-vous dans votre vie ? Quand vous étiez enfant vous désiriez un jouet, vous désiriez du chocolat. Depuis votre enfance, combien de vœux ont-ils été réalisés ? Combien ? Avez-vous déjà compté ?
Oui, vous faites beaucoup de vœux dans votre vie, mais avez-vous déjà compté combien d’entre eux se sont réalisés ? Quand vous tombez malade vous dites : « Oh Dieu, je dois recouvrer la santé maintenant. » Et puis vous guérissez. Quand vous voyagez et que vous avez pris du retard vous dites : « S’il vous plait, retardez le bus pour que je puisse arriver à temps pour le prendre. » Encore une fois un désir a été réalisé. Si vous avez perdu quelque chose, encore une fois vous dites : « Fais que je retrouve ça. » et vous le trouvez. Est-ce que ça ne vous est jamais arrivé ? De dire : « Je veux un sari bleu. » D’accord, il y en a un en stock. Oh Dieu, fais en sorte que je sois promu – Bon, vous avez été promu. Dieu, fais en sorte que j’ai du travail, d’accord, vous avez du travail. Non ? Même enfant : « Dieu, je n’ai pas appris ma leçon, fais que je réussisse. » Et vous avez réussi l’interrogation.
Si en faisant le bilan de votre vie vous constatez un vide, si il n’y a pas de joie, s’il elle n’est pas remplie de paix, si vous errez ça et là, alors vous avez demandé beaucoup de choses mais vous n’avez pas demandé la bonne.
Je vous dis une bonne chose, c’est que le va et vient du souffle dans votre vie est un bienfait. Ce corps humain est un vaisseau et le va et vient du souffle est une bénédiction pour vous. Elle vous a été accordée par le Créateur. L’acceptez-vous ?
Prem Rawat
|