L’été quand vous voulez et autres extraits

 

 Extraits choisis de conférences récentes données par Prem Rawat

 

 

L’été quand vous voulez

Rassurez-vous, l’été viendra.
Mais votre été peut arriver quand vous voulez.
N’importe quel jour.
Le printemps à foison. Quand vous voulez. Même au plus fort de l’hiver, vous pouvez avoir le printemps.
Qu’attendez-vous ?

L’important

À quoi pensez-vous ?
Pensez-vous au moyen de vous réaliser ? Ou bien pensez-vous à tout ce que vous n’avez pas ? « Oh, ça ce serait agréable ; et oh oui, j’aimerais bien ça. » Pensez à ce qui est important pour vous. Pensez à ce qui est réel. Pensez à ce qui apportera la joie dans votre vie.

Chez soi

C’est dans cet instant unique que vous existerez. Jusque là, soyez chez vous dans cet instant. Sentez-vous chez vous dans cet instant.
Vous vous sentez chez vous dans le lendemain. Il n’est pas à vous.
Sentez-vous chez vous dans l’instant présent.
Sentez-vous chez vous dans cette gratitude ; pas dans la confusion. Sentez-vous chez vous dans ce que vous ressentez ; pas dans les explications. Sentez-vous chez vous dans votre véritable « moi. »
Votre « moi » le plus authentique.

À la recherche de quelque chose

Dans ce monde, tout le monde cherche quelque chose. Ceux qui sont sans travail en cherchent un. Ceux qui n’ont pas d’enfants cherchent à en avoir. Ceux qui ont du travail cherchent une meilleure situation. Les parents, quand leurs enfants ont grandi, encore une fois, cherchent à ce que leurs enfants se marient. Un jeune homme avec sa coiffure superbe, cherche à mettre en valeur sa personnalité agréable. Les femmes avec leur maquillage cherchent à mettre leurs charmes en valeur. Chacun est à la recherche de quelque chose. Les femmes mettent un miroir dans leur sac. Les garçons mettent une boussole dans leur poche. Tout le monde est à la recherche de quelque chose. Tout le monde est en quête de quelque chose. Les plus grandes instances ; les dirigeants les plus puissants. Le policier recherche le voleur. Et le voleur cherche à échapper à la police.
Chacun à sa manière recherche quelque chose.
Qu’est-ce que nous devons chercher ? Quelle est la véritable quête ?
Tout le monde voit les différences. L’Amérique du nord est très riche. L’Afrique est un continent assez pauvre. Vous êtes népalais, vous êtes indien, et tout le monde voit les différences.
Dieu n’a pas créé de différences. C’est l’être humain qui a créé les différences.
Il est surprenant de constater que dans l’eau, le poisson a soif. Il vit dans l’eau, pourtant il a soif. Le poisson a soif dans l’eau, et chaque fois que j’entends ça, cela me fait rire. L’eau entoure le poisson, mais le poisson est quand même à la recherche de l’eau. L’être humain est dans le même cas. L’invincible, l’indestructible âme ou Dieu que vous cherchez vit en vous. Dans votre cœur.

L’or

Il m’arrive de rêver que je parle sur une scène – j’en rêve comme ça – et parfois j’y puise quelques bonnes histoires. Voici l’une de ces histoires
Il était une fois trois frères. Le temps était venu où ils étaient adultes, leurs parents étaient âgés. Ils décidèrent que chacun partirait dans sa propre direction et ferait sa vie. C’est ce qu’ils décidèrent. À cela, les parents répondirent : « Nous avons une réserve d’or, et chacun d’entre vous va en recevoir une part égale. » Ils reçurent leur part de l’or. L’aîné reçut sa part et commença à bâtir un abri. Il construisit un cottage ainsi qu’une superbe chambre forte où il pouvait conserver son or en toute sécurité. Ensuite il commença à prier l’or en disant : « Tu as tellement de pouvoir ; s’il te plaît, fais disparaître ma pauvreté. » Voila ce que fit le premier des fils. Il le faisait chaque jour.

Le second était une sorte de savant, il prit sa part de l’or et commença à écrire des histoires sur l’or tous les jours. Il écrivit : « Cet or a le pouvoir de soulager ma pauvreté. » Il écrivait chaque jour. Il rédigeait aussi des éloges sur l’or. Il en décrivait la beauté.

Le cadet emmena son or au marché et le vendit. Avec l’argent il acheta du terrain, une charrue et des fournitures pour la maison. Il travailla très dur et planta des vergers, cultiva ses champs et il vendait tout ce qu’il récoltait. Il devint un homme d’affaires prospère. Il avait un tas de choses dont il profitait. Des immeubles solides. De grands immeubles. Il était prospère. Il acheta une voiture, et les années passèrent.

Puis les trois frères se réunirent et commencèrent à parler de leur vie.
L’aîné, les vêtements en lambeaux, était sale et maigre, et continuait à chanter les louanges de l’or en disant : « Tu es ce qu’il y a de mieux, tu es puissant. » Le cadet se tourna vers le second et dit : « Qu’est-ce que tu fais ? » Le second frère répondit : « J’ai commencé à écrire au sujet de mon or. Un jour l’or fera disparaître ma pauvreté. Je lui ai construit un autel, je l’ai entouré d’une vitrine, la lumière l’éclaire et l’or brille de mille feux. J’ai écrit de nombreux livres sur l’or. J’ai fait de grands préparatifs. J’ai la certitude qu’un jour l’or m’aidera à me débarrasser de ma pauvreté. »
Les deux aînés se tournèrent vers le cadet. Il leur dit : « Je suis désolé, j’ai vendu l’or au marché dés le premier jour. » « Comment ? » dirent les deux autres, surpris qu’il l’ait vendu. « Comment as-tu pu faire ça ? » demandèrent-ils. Il répondit : «  Avec l’argent de la vente j’ai acheté de la terre. J’ai construit un immeuble et ma pauvreté a disparu pour de bon. Je n’ai pas de difficultés à me nourrir, pas de difficultés pour m’habiller. Tout est là à ma disposition. Vous avez tous deux déclaré que oui, l’or a le pouvoir de faire ça. L’or a le pouvoir de me débarrasser de ma pauvreté. »

Voila l’histoire. Que pouvez-vous apprendre de cette histoire ? Ce corps que vous avez, ce corps qui vous a été donné, quel parti tirez-vous de ce corps humain ? À quoi l’utilisez-vous ? Puisqu’il est dit que la voie de la plénitude est à l’intérieur. Pas à l’extérieur. Pas avec quelqu’un d’autre. C’est ce qui est dit !
Les gens prient : « Un jour la chance me sourira. » Ils chantent des psaumes :

« Je t’en prie, sauve-moi… » Et accomplissent toutes sortes d’actions de piété. L’aîné des frères commença à chanter : « Tu es le meilleur, tu es le sauveur, je t’en prie, Dieu… » C’est ce qu’il chantait. Toutes sortes d’hymnes.
De son côté le scientifique, le second frère – « Chanter des hymnes ne m’intéresse pas, « dit-il, « j’ai besoin de certitudes, j’ai besoin de preuves. » De quelles preuves avez-vous besoin ? Est-ce que le va et vient du souffle n’est pas preuve suffisante que vous êtes en vie ? N’est-ce pas la preuve de tout ? Vous pouvez constater que vous êtes en vie. C’est de cela qu’il s’agit.
Ce souffle de vie, c’est un pouvoir omniprésent. Il n’y a pas d’endroit où ce pouvoir n’existe pas. Ce pouvoir, ce Dieu, est aussi en vous. Et vous, vous cherchez à l’extérieur.

En vous

L’harmonie vient de l’intérieur de vous.
La musique est à l’intérieur.
La chose merveilleuse que vous pouvez voir à l’intérieur – même un aveugle peut la voir. C’est ça la clé.
Vous pouvez observer la paix en vous.

 

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