Vous pouvez savoir
Vous souvenez-vous lorsque vous étiez enfant et que les avions vous fascinaient, vous fonciez à travers la maison, les bras levés pour figurer les ailes ? Et vous filiez, preniez des virages, « vroum ! »* C’est tout ce que vous pouviez faire. Vous n’aviez pas la possibilité de monter dans un avion.
C’est tout ce que vous pouvez faire, alors c’est ce que vous faites. Vous faites semblant. Parce qu’il n’y a rien d’autre à votre disposition.
Mais si vous rencontriez quelqu’un qui a un avion, qui est pilote, il peut vous dire :
« Tu sais quoi ? Allons faire un tour en avion ! » Vous n’avez plus besoin de faire semblant. Inutile de lever les bras, de mettre un petit calot pour prétendre être un hélicoptère. Vous savez, ces petits calots avec une hélice dessus. Vous n’avez pas besoin de croire, vous n’avez pas à être coincé dans un raisonnement. Vous pouvez savoir.
N’oubliez pas le savoir faire dans votre vie. Il n’y a pas de substitut pour le savoir.
Maintenant la question est : Vous, en tant qu’être humain, que choisissez-vous dans votre vie ? Que choisissez-vous ? Être inconscient est un choix. Et être conscient est un choix. En fait, il faut faire autant d’efforts pour être inconscient que pour être conscient. En fin de journée, la même énergie a été dépensée. Bien sûr, être inconscient semble plus facile. Et vous croyez qu’être inconscient conserve de l’énergie, mais ce n’est pas vrai. A cause des conséquences. Quand les conséquences frappent, il faut une quantité énorme d’énergie pour passer par l’inconscience.
Quelles sont les conséquences de l’inconscience ? Douleur et souffrance. Et quiconque a souffert sait combien d’énergie ça prend. Vous êtes lessivé, impossible de dormir. Et matériellement, cela va coûter beaucoup d’argent. Il vous faut des mouchoirs, vous devez acheter des livres, donner des coups de fil. N’est-ce pas ? Vous devez tenter de trouver un moyen de soulager cette souffrance affreuse et bête. Et tout fera l’affaire. C’est ça l’inconscience.
La conscience peut sembler demander un peu plus d’énergie, mais ce n’est pas le cas. Parce que vous économisez en kleenex, vous économisez les livres, et tout ces coups de téléphone, parce que vous êtes heureux. Le bonheur ne coûte rien. Le bonheur. Tout est gratuit dans le bonheur. Quand vous êtes heureux c’est : « Ça m’est égal. » Est-ce que je dois appeler quelqu’un ? Dois-je faire ceci ? Dois-je faire cela ? Est-ce que j’ai besoin de pleurer ? De lire un livre ? Non, vous vous détendez seulement. Tout est magnifique.
Commencez à voir la perfection
Dans ce monde, chaque réponse doit être associée à une question. Alors si une personne trouve une réponse et n’arrive pas à trouver de question à cette réponse, elle est perplexe. Vous vous souvenez, dans les manuels scolaires, il y a des exercices, des tests, des questionnaires ? Et à la fin du livre, dans les toutes dernières pages, il y a les réponses. Et vous savez, en Inde, il leur arrivait parfois d’imprimer ces manuels scolaires en oubliant d’y ajouter les références, alors on avait des réponses, mais sans savoir à quoi elles correspondaient.
Enfin, avez-vous déjà vu des réponses qui n’aient pas besoin d’être reliées à des questions ? En fait, des réponses pour lesquelles il n’y a pas de questions n’ont pas besoin de questions. Être comblé, et cela vient aussi C’est vrai. Quand Dieu donne, il donne vraiment. Pas une chose, deux, trois, tout. Voici qu’arrive la paix. La clarté arrive. Voila la tranquillité, voila la sérénité, voici la joie. L’une après l’autre, elles arrivent.
Quand le cœur se sent finalement complet. Rempli ; alors, l’être humain atteint la satisfaction. Et le présent devient infini. Le souffle devient précieux. Et tout s’assemble à la perfection. Alors vous commencez à voir la perfection parce que le brouillard est parti. Et vous constatez que la perfection est belle.
C’est si beau que se soit parfait. C’est ce qui arrive. Tout ce qui était obscur, tout ce qui était caché est illuminé. Et vous pouvez voir. Et parce que vous pouvez voir, il n’y a pas de craintes. Vous n’avez pas à avoir peur ; vous pouvez avoir en vous cette sensation de clarté, de véritable paradis. De savoir.
Savoir. Vous n’avez plus jamais à être dans l’inconnu. Telle est la possibilité de la Connaissance.
Quand vient la clarté
Je ne vais pas dire : Si il y a un paradis… » Parce que je sais qu’il est là. Je ne dirai pas : « Et si l’enfer était ici, » je sais que l’enfer est là. La peine, la douleur mentale d’un être humain est 10 fois pire que d’être trempé dans l’huile bouillante. Et être plongé dans l’huile bouillante, ce doit être affreux. Mais certaines souffrances endurées mentalement par l’être humain fait ressembler la perspective d’être brûlé vif à un bain tiède. C’est infernal.
Et quand il n’y a pas d’espoir, ça n’en finit pas. Cela dure une éternité. Encore, encore et encore, perturbé par la même chose.
Et le paradis ? La sensation de joie, la sensation de satisfaction, la sensation de paix. La sensation d’être amoureux. Quand un être humain est amoureux, il y a une plénitude intérieure. Y a-t-il quelque chose d’autre à la mesure du paradis ? Le paradis décrit, le paradis pensé, fait-il le poids ?? Non ! Quand un être humain est satisfait parce qu’il a ressenti la paix en lui, cela surpasse toutes les descriptions et déductions faites du paradis. Parce qu’au paradis, la température est censée être idéale, pas besoin de porter un pull.
Quand une personne est satisfaite, peu importe que la température extérieure soit de zéro degré ou de 40°. Satisfait, c’est satisfait. C’est le paradis à l’état pur, le plus pur. C’est alors que tout cela est divin. Pas divin par déduction, mais la divinité danse sur le visage de cette personne, et on ne peut pas s’y tromper. On ne peut pas s’y tromper.
La divinité danse ? Oui ! La clarté ? La simplicité ? Elles viennent à vous l’une après l’autre. Ce n’est jamais une seule chose, non, elles viennent toutes. Pour vous. Les possibilités… sont sans fin. Les questions disparaissent. C’est ce qui arrive quand vient la clarté. Elle vous laisse avec une seule chose. Quelle chose ?
La compréhension. « Je comprends. »
Prem Rawat
|