Amenez la lumière et Votre vie

 

 Amenez la lumière

Si vous voulez chasser l’obscurité d’une pièce, que devez-vous faire ? Comment chasser l’obscurité ? En ouvrant les fenêtres ?  En faisant un trou dans le sol de la pièce pour que l’obscurité s’évacue par là peut-être ? Non. Comment chasser l’obscurité ?

Avez-vous déjà observé une ville ? Le soleil se couche et les lumières commencent à s’allumer, n’est-ce pas ? Pourquoi ? Les gens veulent de la lumière pour pouvoir voir. La source principale de lumière s’en est allée ; donc si les gens veulent voir, ils allument les toutes petites, minuscules lumières. Partout, des milliers de toutes petites lumières. Pourquoi ces lumières sont-elles allumées ? Parce que le soleil ne brille plus. Car lorsque le soleil se lève de nouveau, toutes les petites lumières disparaissent. Ces petites lumières sont les petites explications. Et vous avez besoin des petites explications parce que le soleil ne brille pas.

Et quand le soleil commence à briller, avez-vous besoin de petites explications ? Les lumières s’éteignent. Et les gens pensent : « Nous n’avons pas besoin du soleil, nous n’avons besoin que de ces petites lumières. » Toutes les lumières – les petites –  n’égaleront jamais la luminosité du soleil. Parce lorsqu’il brille, le reste est inutile. Le soleil dont vous avez besoin dans votre vie brille de tous ces feux à l’intérieur de vous. Splendide. Et que faites-vous donc là, à tenter d’allumer de petites lumières pour compenser l’absence de soleil ? Elles ne l’égaleront jamais.

Les gens ont leurs propres arguments et ils ont leurs propres explications et idées. Mais quand vous ressentez, et que la clarté est présente dans votre vie, quand vous comprenez que ce n’est pas à propos du bon et du mauvais qui arrive dans la vie, mais à propos du bien suprême qui est arrivé. Vous voulez chasser la confusion ? Chasser la confusion revient à tenter de chasser l’obscurité d’une pièce. Cela ne se peut pas. Il n’y a qu’un seul moyen de chasser l’obscurité : Apporter la lumière. Et une toute petite lampe, une lampe minuscule chassera l’obscurité.
La lumière que vous cherchez n’est pas loin de vous ; elle est en vous. La lumière que vous cherchez n’est pas loin de vous ; elle est en vous.

Votre vie

Je viens vous parler d’une chose très simple : Votre vie. Parce que c’est à nous, en tant qu’individus, que ce cadeau a été fait.
Les gens nous disent ce que nous devons faire et ne pas faire.
Ils nous disent : « Oh, nous devons être comme ceci, voila ce que nous devons faire dans notre vie ; si nous ne le faisons pas nous irons en enfer. » Il y a des gens un peu partout, qui se donnent un mal fou, pour vous instiller la peur de l’enfer. Je ne suis pas ici pour vous parler de l’enfer. Parce que s’il y a un enfer, il est ici. Et s’il y a un paradis, alors ce paradis est ici. La possibilité pour vous est de ressentir ce paradis pendant cette vie. Dés à présent. Voila la possibilité. Je ne suis pas ici pour résoudre les problèmes du monde. Il y en a trop. Et chaque fois qu’un problème disparaît, quelqu’un en invente un autre. Mais, parmi tout ce qui existe dans le monde, et parmi toutes les possibilités qui existent dans le monde, et de tout ce qui peut arriver dans le monde, je suis ici pour parler d’une chose bien particulière et c’est du fait que vous pouvez faire l’expérience du paradis qui est en vous. C’est tout.

Maintenant la question est : Jusqu’à quel point êtes-vous intéressé ? Est-ce que cela vous intéresse ?
Il faut un genre d’intérêt particulier pour être intéressé. Cela demande une sorte de vision très différente. Une sorte de vision très différente pour voir votre propre réalité. Votre réalité. Ceci n’est pas à propos d’idées. Il ne s’agit pas pour quelqu’un de dire : « Je crois… »
Il ne s’agit pas pour quelqu’un de dire : « Pourtant j’ai lu… » Non, non, non, tout cela – à dégager.

Ceci commence sur une base très différente. Très différente. Une personne, vous tous – et moi-même – avons beaucoup de chance d’être en vie. Le comprenez-vous ? Ou bien considérez-vous votre existence et la jugez-vous d’après ce qui s’y passe ? « Je suis heureux parce que… »
Combien d’entre vous estiment leur existence en fonction de ce qui s’y passe ? Nous le faisons tous. Même moi. Mais cela ne veut pas dire que c’est bien. Ça reste une erreur. Un jour où tout était allé de travers, j’étais dans mon lit essayant de m’endormir, fatigué. Et je ruminais : « Pourquoi est ce que ceci s’est mal passé ; et pour quoi est-ce que cela s’est mal passé. » Quand tout à coup quelque chose en moi a dit : « Arrête ! Ce qui se passe de plus important, ce n’est pas tout ce qui ne va pas. Ce qui se passe de plus important c’est le souffle qui vient en toi. ». C’est la dernière chose dont je me souvienne, parce qu’alors je me suis endormi. La confusion envolée. Oui, c’est ce qui se passe de plus important. Tout ce qui arrive dans votre vie peut changer. Passer de bien à mal, de bon à mauvais, bien  à mal. Mais cela ne doit pas changer ; car si cela change, c’est vraiment un mauvais jour. Vous n’avez pas encore eu de mauvaise journée. Vraiment. Vous en aurez une ; quand la respiration cesse, c’est un mauvais jour.

Maintenant si seulement vous comprenez ça, l’importance d’être en vie, l’importance de la vie, l’importance de l’existence – si vous le comprenez, vous pouvez ranger toutes les explications parce que vous n’en avez plus besoin.
Prem Rawat

 

L’opportunité

 

Quand il pleut, que ce soit dans le désert en Inde, en Afrique ou ailleurs, quand il pleut, la pluie est la même et elle déclenche l’épanouissement des fleurs de la même façon. Nous ne sommes pas très différents. A la fin de la journée, nous ne le sommes vraiment pas.

Le désert contient tout ce qu’il faut pour ne pas être un désert, sauf une chose. Et cette chose, c’est l’eau. Le désert n’a pas besoin de graines, elles sont déjà là. Les graines des arbres sont là et celles des fleurs aussi. Et il y a des créatures en attente. Elles s’enterrent et attendent. Ce désert a tout sauf l’eau. Et quand l’eau arrive, ce n’est plus un désert.

Vous avez la possibilité d’écouter, de combler votre cœur. Amassez. Cela ne concerne pas des saisons où il ne pleut pas. Chaque graine dans le désert se concentre sur une chose, une seule. Et savez-vous ce que c’est ? La pluie ! La cosse de certaines des graines des plantes qui sont dans le désert, à la saison sèche, devient très dure et sèche. Subséquemment, comme l’eau ne tombe pas, elle continue à se dessécher progressivement. Et voila maintenant un peu d’humidité. La pluie commence à tomber, et cette cosse explose. Toutes ces graines sont prêtes à présent. La pluie tombe et elles sont là.
Vous êtes une petite graine qui attend de fleurir dans le désert. Et je dis : « Fleur, » fleur, déploie tes pétales, absorbe les rayons du soleil. La pluie est venue et le désert n’est plus un désert. Il ne s’agit pas de la durée mais de l’opportunité. L’opportunité de l’existence. Voila ce qui vous est offert.

Prem Rawat

Un trésor infini

 

 En vous il y a un trésor. Plus vous puisez dans ce trésor, plus il y en a. C’est une coupe infinie ; plus, plus, toujours plus. Sa contenance est sans limites. Et c’est pour la vie.

C’est la possibilité… avoir cette satisfaction pendant le reste de votre vie. Pour toujours. Je ne dis pas cela à la légère, j’ai vu des gens profiter de la Connaissance jusqu’à leur tout dernier souffle.

Prem Rawat

 

Prem Rawat à Las Palmas

 

Sentir le jasmin nocturne. Imaginez : Vous êtes là, le soir, une brise légère, la pleine lune, l’océan, la clarté du soleil encore visible ; l’arôme subtil du jasmin nocturne se répand dans l’air. Et vous respirez.
Vous considérez cela magique. A quel point l’occasion de faire ce voyage est-elle belle et étonnante ? Et de quoi avez-vous besoin pour ce voyage ? Avez-vous besoin de la colère ? Avez-vous besoin de la peur ? Non. Elles vous ont été données, mais la bonté vous a été donnée aussi. Il y a la confusion, mais il y a la clarté. Il y a la douleur, mais il y a la joie. Et vous devez savoir ce qui est l’absence et ce qui est la présence.

Vous devez le savoir. C’est très bon à savoir. L’obscurité n’est pas une présence. La présence c’est la lumière. L’obscurité est l’absence. La cruauté n’est pas une présence, c’est une absence. La bonté est la présence. La douleur est l’absence, la joie est la présence.

Edison a inventé l’ampoule électrique. C’est tout. Cependant la compréhension que la lumière chasse l’obscurité était présente bien avant lui. C’est pourquoi la nuit ils allumaient des réverbères. Inutile d’inventer une machine pour chasser l’obscurité parce que l’obscurité en elle-même n’est rien. Amenez la lumière et l’obscurité s’en va. Amenez la joie et la douleur disparaît. Amenez la clarté et le doute disparaîtra. Est-ce aussi facile que cela ?

Voyez-vous, il est impossible de forcer le doute à s’en aller. Mais il est très possible d’amener la clarté dans votre vie. Cela, vous pouvez le faire. Dans votre vie, il est question de présences et d’absences. Dans votre existence, sur votre liste, avez-vous noté les éléments dont vous ne voulez pas ? Ou les éléments que vous voulez ?

Prem Rawat

Prem Rawat à Las Palmas

Un voyage unique

Parce que vous êtes en vie, parce que vous existez, chacun d’entre vous fera un voyage.
Comment sera ce voyage. ? Personne ne le sait. Vous ne le savez pas. Un vaisseau vous est donné.
Ce corps humain, en vertu du fait qu’il respire, qu’il existe, va faire un voyage. Il ira vraiment là où jamais personne n’est allé auparavant.
Bien sûr, vous pouvez vous dire, bon, mais ce voyage ne sera-t-il pas presque identique à celui de la personne assise à côté de moi ? Non ! Parce qu’il y a des changements infimes, d’infimes variations, et c’est ce qui rendra votre voyage différent de celui des autres. La façon dont vous percevez, dont vous pensez, dont vous comprenez est exclusivement vôtre.
Alors comment effectuez-vous ce voyage ? Comment ça se passe ? Qui êtes-vous ? Et quel est le propos de ce voyage ? Pourquoi doit-il être fait ?
Quand vous êtes en vie, quand vous existez, chaque jour est différent. Il ne s’agit pas seulement de bien et de mal. Il s’agit de la façon dont vous voyez le bien et le mal. Un jour, la situation est peut-être vraiment mauvaise, et vous la voyez bonne.
« Bah, ce n’est pas si mal que ça. » Vous vous sentez bien dans votre for intérieur, alors, tout va bien : « Ça va, ce n’est pas si mal. »
Et il se peut qu’un jour où tout va très bien, mais vous ne vous sentez pas bien en dedans alors : « Oh, à quoi bon ? Tout va mal. » Parce que tout est aléatoire.
Nous n’aimons pas la douleur. Nous faisons ce qu’il faut pour nous en débarrasser. Alors, si c’est notre nature, qu’avons-nous fait dans notre vie pour qu’elle nous soit confortable ? Donc, en commençant par le point zéro : la poussière. Cette poussière bouge. Elle parle, elle pense, elle voit, entend, goûte, elle a un odorat. Et non seulement elle sent, mais elle aime sentir des odeurs agréables. Les mauvaises odeurs ? Berk ! Les bonnes odeurs ? Aaah !
L’ouie. Qu’est-ce qu’elle aime entendre ? Des sons agréables. La vue. Qu’est-ce qu’elle aime voir ? Ce qui est agréable à regarder. Vous êtes ainsi fait. C’est ce que vous êtes. Ne vous y trompez pas.
Est-ce différent pour ce qui est en vous ? Le cœur lui aussi veut apprécier. Votre existence demande à être comblée.
Qu’est-ce qu’un bon déjeuner ? De la nourriture ? Est-ce tout ? Non, non, non. Un déjeuner, un bon déjeuner. Vous pouvez être avec des amis, par une belle journée, le soleil brille, et la brise est fraîche, vous êtes à table, la nourriture est savoureuse, vous discutez, et passez un bon moment tout en prenant un bon repas. C’est ce que les gens considèrent savourer un bon déjeuner. Non pas être installé dehors quand il fait un temps de chien, par une journée froide et pluvieuse. Non.
Vous voulez apprécier tout ce que vous faites, et vous devez apprécier tout ce que vous faites. Et votre cœur, que veut-il faire ? Il veut aussi apprécier ; et qu’est-ce que votre cœur veut apprécier ? Là est la question.
On dirait que nous sommes ici pour apprécier. Enfin, utilisez juste un peu de logique. Ne commencez pas à dire : « Mais non, nous ne sommes pas ici pour apprécier, la vie est si dure et patati et patata. » Non ! Ne prenez que les faits. Un corps qui aime apprécier vous a été donné. Il déteste la douleur. Il déteste la douleur, il aime apprécier. Et vous êtes ici.
Alors faites la relation, comme on dit, et vous vous retrouvez avec quelque chose qui veut être. Qui veut apprécier. Heureux ? D’accord, heureux c’est agréable. Joyeux c’est très agréable. La paix ? Ah, c’est une sensation divine. La paix.
C’est vrai. J’ai rencontré beaucoup de monde et ils veulent tous être confortables. Tel est le corps que nous avons. C’est ce qu’il veut, c’est ce qu’il aime. Et c’est important parce qu’en nous-mêmes, nous voulons aussi être confortables. Alors le propos de ce voyage n’est peut être pas de souffrir, mais de pouvoir vivre l’expérience suprême.
Qu’elle est l’expérience suprême ? Qu’est-ce que c’est, le suprême ? Et bien le suprême c’est le pouvoir qui permet tout cela. Qui l’actionne. Qui l’anime. Dans tout l’univers.
Je ne vais pas essayer de définir le suprême, car l’une des définitions du suprême est qu’il est indéfinissable. Je ne vais pas essayer de vous expliquer ce qu’est l’infini, vous êtes incapables de comprendre ce qu’est l’infini. Je suis incapable de comprendre ce qu’est l’infini.
Ce qui actionne l’univers se trouve être en nous en cet instant même, et cela, nous pouvons en faire l’expérience. Pourquoi ? Pourquoi devrions-nous en faire l’expérience ? Ah ! C’est là que cela devient vraiment beau.
Parce que lorsque vous vivez cette expérience, vous êtes rempli de paix. Quand cela arrive, vous êtes rempli de clarté. Alors, vous êtes rempli de joie. Et C’est alors que vous ressentez le plus vrai, le plus authentique bonheur.

Prem Rawat

Prem Rawat à Lisbonne

 

 

 Le soleil et le vent

Voici une petite histoire :
Un jour, il y eut rivalité entre le soleil et le vent : « Qui est le plus puissant ? » Le vent dit : « C’est moi le plus puissant. Je peux souffler. »Ils décidèrent donc de se mesurer. Ils virent un individu qui marchait sur la route, et le vent déclara : « Celui qui pourra lui faire enlever sa veste gagnera. Celui qui en est capable est le plus puissant. » Le soleil lui dit : « Puisque c’est toi qui prétend être le plus puissant, à toi de commencer. » Alors le vent commença à souffler et plus il soufflait,plus il faisait froid. L’homme s’accrocha d’autant plus à sa veste, et le vent souffla encore plus fort. Finalement, il abandonna. Le tour du soleil était venu, et le vent lui dit : « Ah ! Maintenant j’aimerais bien voir comment tu t’y prends. »

Le soleil lui répondit : « C’est facile, regarde. » Et le soleil brilla et la température grimpa, et quand il fit chaud, l’homme enleva sa veste.
Il y a en nous certaines caractéristiques. Nous pouvons tous nous mettre en colère, mais personne n’aime la colère. Nous pouvons tous nous attrister, mais personne n’aime la tristesse. Parmi toutes vos qualités, n’en retenez qu’une. Juste une. Et cette caractéristique est que vous ne supportez pas la douleur. La joie ? Vous n’avez pas de limites.
L’aptitude de briller

L’avez-vous remarqué ? Le soleil brille, mais tout ne brille pas. Certaines choses, quand vient la lumière, restent bien ternes. L’aptitude de briller n’est pas dans le soleil, elle est en vous. La lumière vient ; et quand la lumière vient, vous avez la capacité de briller.

Prem Rawat