« Je le rappellerai aux gens aussi longtemps que je vivrai. »
Cela dépend de vous
Vous savez tout ce qu’il y a à savoir sur la satisfaction de l’intellect. Vous avez souvent essayé. Vous y avez travaillé dur, essayant d’obtenir de la gratitude de la part de votre tête : « Ne suis-je pas reconnaissant ? »
Parfois, nous ne faisons que ça : « Merci, merci, merci… » C’est de la courtoisie. Et tout à coup, nous oublions vraiment ce que c’est d’être réellement reconnaissants.
Il ne s’agit pas de bonnes manières ici. Le propos n’est pas d’apaiser. Il s’agit de comprendre celui qui est en vous. Êtes-vous capable de le faire ? Oui. Êtes-vous trop âgé pour ça ? Non. Que faut-il pour recommencer ? Rien. La même chose que cela aurait demandé à n’importe quel moment.
Avez-vous déjà vu un désert ? Les graines attendent patiemment. Qu’attendent-elles ? La pluie. Consultent-elles un calendrier ? Non. À tout moment.
Comprenez-vous ce que signifie « à tout moment ? »
À tout moment la pluie peut tomber. Et elle tombera, ça arrivera. Les graines germeront. Et le désert sera transformé.
Ce qui a l’air si dénué de vie n’est pas du tout sans vie. Il est plein de vie. Mais la vie se forge un caractère un peu différemment dans le désert. Est-ce trop de pluie ou pas assez ?
Juste assez.
Pourquoi prenez-vous des mesures ? Et tant qu’êtres humains, nous ne devrions pas mesurer – nous ne devrions même pas être vus à proximité d’un instrument de mesure, quel qu’il soit. Savez-vous pourquoi ? Parce que depuis que nous sommes sur cette terre, si quelqu’un demande : « Quels progrès avez-vous fait , » « Aaaah ! »
Qu’avez-vous fait ? Alors il vaut mieux ne pas être à portée d’évaluation. Pas de mesures. « pas d’évaluations ou de mesures – nous ? Nous ne mesurons rien par ici. Ceci pour nous, égale tant. » Super ! Mais pouvez-vous l’appliquer à votre vie ? Le pouvez-vous ?
Le processus, être en vie, c’est vivre. Ressentir. Pas à partir de votre tête, mais à partir de votre cœur. Le cœur est meilleur. La tête vous fourvoiera, le cœur vous ramènera chez vous.
Cela dépend toujours de vous. Je le rappellerai aux gens aussi longtemps que je vivrai.
Les choses viennent et puis s’en vont.
J’ai récemment eu un très mauvais rhume. Et quand on attrape un rhume en Inde, c’est vraiment un très mauvais rhume. Pas juste un petit rhume, mais un véritable rhume Indien, il est vraiment carabiné.
De Dehli je suis allé au Népal – il y faisait encore plus froid, et je pensais : « Pourquoi suis-je enrhumé ? J’ai tant de choses à faire. »
Et puis j’ai pensé : « Ce rhume finira bien par s’en aller un jour. » Parce que les choses viennent et puis s’en vont.
Cependant, il y a une chose qui sera toujours avec moi. C’est la joie intérieure. C’est ce dont je dois me souvenir. Tout le reste viendra et repartira. Cette joie continuera.
Profitez-en un maximum.
Prem Rawat