Certaines choses défient la logique.
J’ai observé le printemps arriver. Ahhh, c’est si beau de regarder le printemps arriver. Chez moi à l’extérieur de mon bureau, il y a un arbre. En hiver, il perd toutes ses feuilles, toutes, absolument toutes, il ne reste plus qu’un squelette de branches nues. Ensuite, doucement mais sûrement le printemps fait son approche, et les tendres bourgeons ne perdent pas une journée, pas une minute pour commencer à apparaître. j’appelle ça du dévouement. j’appelle ça de la dévotion. j’appelle ça la vie. j’appelle ça « le grand miracle. » Une fois encore, pas de prétextes : « Eh, pourquoi faire ça ? » Si cet arbre était un arbre humain il dirait : « Pourquoi faire ça ? Parce que l’hiver reviendra et je vais devoir perdre ces feuilles. Alors je laisse tomber, je reste en hibernation. »
Non, pas de logique, mais une chose qui transcende la logique.
L’amour n’est pas logique. Mais bien qu’il ne soit pas logique, il ne perd pas de son importance. Et ces petits bourgeons attendent, attendent, attendent. Et dans cette attente – ils ne peuvent pas prévoir le temps qu’il fera. « Ça y est ! La chaleur est arrivée, le soleil brille, allons-y ! » Et malgré leur délicatesse et leur fragilité, malgré les deux jours de froid et de pluie : « Nous tiendrons et continuerons, continuerons. » Ils prennent un risque, un risque calculé, ou une motivation plus puissante. Cette scène se déroule sur des centaines de milliers de millions de milliards d’arbres et de branches sur terre chaque année.
Votre printemps est arrivé mes amis. Votre printemps est arrivé. Il est temps d’accéder à l’intérieur et de faire resurgir l’espoir de paix dans votre vie, de voir cette bienveillance dans votre vie, de comprendre cette bienveillance et savoir une fois encore, comprendre ne fois encore, dire oui une fois de plus à ce que vous avez ignoré si longtemps, et de ne le révéler à nul autre que vous.
Socrate disait : « Connais-toi, toi-même. » Pourquoi ? Pourquoi disait-il ça ? Parce qu’en vous est le trésor.
Lorsque je suis incapable de voir
Qu’est-ce que l’obscurité ?
À mon avis, l’obscurité vient lorsque je suis dans la confusion. Quand je ne suis pas clair. C’est tout. Tout comme dans l’obscurité, je suis incapable de voir. Cela m’arrive souvent. Je me retrouve dans différentes chambres d’hôtel ou bien dans des endroits qui ne me sont pas familiers, l’obscurité est totale, je me lève au milieu de la nuit et je doit commencer par comprendre où je suis. Ensuite, localiser la salle de bain. Puis, lorsque je suis incapable de voir, je dois commencer à me déplacer à tâtons : « Où est le pieds du lit, y a-t-il autre chose sur mon chemin ? Je ne veux pas me cogner sur quelque chose. »
Je sais que si une petite bougie était allumée quelque part, tout ceci n’arriverait pas. Je pourrais ouvrir les yeux et voir où me diriger, où je dois être et ce que j’ai à faire. Je peux marcher, ce n’est pas la peine de tâtonner. Je n’ai pas besoin de me dire : « Attention de ne pas te cogner, attention de ne pas te cogner. » Car lorsque je peux voir, je peux marcher rapidement. Et quand je ne vois pas, à chaque pas, je dois m’arrêter et tâtonner, m’arrêter et tâtonner, et être prêt à dire « ouille ! » Parfois on est tellement prêt pour le « ouille » que l’on finit par le dire bien que la douleur ne le mérite pas vraiment, mais on est prêt. Et c’est ce qui arrive très souvent dans la vie. C’est ça l’obscurité. Pas une chose mystérieuse, mais très, très simplement quand je ne peux pas voir.
Il est dommage d’être obligé d’avancer comme ça dans la vie – alors que cette vie est remplie de clarté. C’est vrai ! Parce qu’il y a une simplicité. Parce que ça devient important. Quand je suis clair, tout devient simple, pas compliqué. Mon choix devient simple. Ma vie devient simple. Je deviens simple. Et je commence à comprendre.
Je commence à apprécier. Je commence à prendre plaisir et au lieu de dire : « Le prochain jouet, » cette joie dit finalement : « Ah ! j’ai trouvé quelque chose. »
Prem Rawat