L’attente – pensez à tout ce qu’attendent les gens. Vous n’avez plus à attendre. Vous n’avez pas à changer toutes ces choses autour de vous.
De toutes façons, c’est impossible, parce que lorsque vous tenterez de les modifier, elles essayeront à leur tour de vous changer. Et quand elles y parviendront, cela ne vous plaira pas.
J’ai réalisé que je ne peux pas tout changer, mais il y a une chose que je peux changer. Tout ce que j’ai à faire c’est modifier ma liste de priorités. Le changement doit venir de l’intérieur. C’est pourquoi je dis que c’est facile. Vous n’avez rien à jeter, il faut juste réarranger. Parmi toutes les choses qui ont pris la priorité, choisissez la priorité d’être satisfait et placez-la tout en haut de la liste. C’est tout.
Oui, vous pouvez être comblé. C’est ça qui est important. Le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire est le cadeau de la joie, le cadeau de la paix. C’est ce qu’il y a de mieux. Et chaque pas fait vers la connaissance de la chose dont vous avez soif – que votre vie soit réalisée –, compte.
C’est toujours là
Pour moi, il ne s’agit pas de ne jamais oublier, de ne jamais échouer, ne jamais tomber. Ce ne devrait jamais être l’objectif dans la vie. Il s’agit de ce dont vous vous souvenez.
Quand vous tombez, vous vous relevez.
Quand vous oubliez, vous en revenez à vous souvenir d’une chose – l’appel du cœur. Le vœu, la soif, le désir d’être comblé. Comblé. De savoir, – savoir que, où que j’aille, quoi que je fasse, il existe une chose qui ne m’abandonne pas. Ma soif ne m’a pas abandonné.
Elle sera toujours là.
Coup d’œil sur la vie
Et si je vous disais que même pendant la pire des journées, vous êtes béni. Seriez-vous d’accord avec moi ?
Certains le seraient, d’autres pas : « Non, non, non, c’est une mauvaise journée. Une mauvaise journée est ce qu’elle est. Comment puis-je être béni quand j’ai une mauvaise journée ? »
Quand vous voyez un tableau très laid, pourquoi ne pas dire : « Oh, le pinceau était vraiment mauvais. » Non, vous dites : « L’artiste n’est pas très bon. » Vous faites une distinction. Il y a aussi une distinction entre toutes les choses qui arrivent dans votre vie, et votre vie en soi.
Cette vie, elle n’est que le pinceau. Vous êtes le peintre. Qu’avez-vous peint ? Est-ce une croute ? Pourquoi blâmer le pinceau de la vie pour une toile laide ? Vous ne devez pas blâmer un morceau de pain d’avoir été brûlé. Il y a une distinction à faire.
Vous ne pouvez pas semer du blé et vous attendre à récolter du riz. C’est impossible. Ce que vous semez est ce que vous récolterez. Si l’image est laide, ce n’est pas à cause du pinceau.
J’aime bien prendre des photos. J’ai des appareils. Bien sûr, on veut être professionnel – pas question d’utiliser un auto-focus, il faut avoir un objectif réglable manuellement. Certains appareils n’en ont pas. Tout doit être fait manuellement. J’ai horreur de ça et j’adore ça. Savez-vous pourquoi ? Parce que l’image est floue, devinez à qui la faute ? Et quand l’image est claire, devinez qui est à féliciter ?
On vous a donné ce cadeau de la vie. Qu’avez-vous peint. Et qu’allez-vous peindre ?
Prem Rawat