La paix est le parfum de Dieu

Quand Dieu est proche de vous, vous percevez son parfum. Et c’est un parfum raffiné, il est merveilleux. Les sens dansent et la vie, en cet instant devient complète. Ce bel arôme, ce merveilleux parfum est ce que le cœur désire.

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Je me déplace beaucoup, et ce dont je parle, c’est la paix. L’autre jour je réfléchissais: « Qu’est-ce que la paix ? » Ensuite j’ai compris quelque chose : La paix est le parfum de Dieu. Quand Dieu est proche de vous, vous percevez son parfum. Et c’est un parfum raffiné, il est merveilleux. Les sens dansent, et la vie en cet instant devient complète. Ce bel arôme, ce merveilleux parfum est ce que le cœur désire – encore, encore et encore. La paix et l’amour sont surprenants. Plus on en a, plus on en veut. On ne peut pas se satisfaire en disant, « j’ai ressenti l’amour une fois, alors ça suffit. »

Maintenant, puisque j’ai parlé du parfum, laissez-moi vous dire une chose à propos de Dieu. Quelqu’un me faisait part du nombre de religions qui existent et m’a demandé si cela posait un problème. J’ai répondu, « excusez-moi, mais Dieu n’est pas le problème. Les définitions de Dieu, elles, sont problématiques. » Regardez les fleurs qui poussent dans le jardin. C’est ce que vous êtes. Si vous désirez la paix dans votre vie, ce n’est pas par hasard. Si la plénitude est une nécessité dans votre vie, ce n’est pas par hasard.

Je sais que certains demandent : « Comment pourrait-il y avoir la paix ? » Est-ce que vous avez le choix ? Ce dont je parle est réel. C’est viable, et peut durer dans un avenir prévisible. On appelle ça la paix. La guerre n’est pas un choix viable, et elle n’est pas prévisible, parce que si les gens continuent à se battre il ne restera qu’une seule personne – une seule. Et c’est parce que cette personne se cachait. Alors quelle est cette paix dont je parle ? Quelle est cette plénitude dont je parle ? La paix dont je parle est la paix qui réside en vous, qui réside dans votre cœur. La réalité de votre existence n’est pas ce vous croyez qu’elle est.

Certains ont déclaré: « Ce corps est poussière. Et il retournera à la poussière. » Je sais que personne n’aime penser en ces termes. Je n’aime pas ça non plus. Mais cela me remet à ma place. Voyez-vous, je comprends une chose : Il ne s’agit pas de moi. Il ne s’agit pas de mes idées. Je veux être la voix des milliards de personnes silencieuses qui prient, à leur façon, chaque jour et espèrent – espèrent et espèrent en silence qu’un jour il y aura la paix sur terre. Le jour où vous commencerez à accepter la douce réalité de votre existence – je souligne la douce réalité de votre existence – est le jour où vous comprendrez l’importance de la paix. Ce jour-là vous commencerez à comprendre la simplicité d’être en vie. Ce jour-là vous comprendrez de quoi il s’agit.

Vous comprenez la valeur de l’argent, et vous la comprenez plus que jamais aujourd’hui qu’il y en a moins. Quand comprendrez-vous la valeur du souffle ? Comment se fait-il que nous ne comprenions la valeur d’une personne que lorsqu’elle s’en va ? Pourquoi ne comprenons-nous la valeur du souffle que lorsque nous n’arrivons plus à le prendre ? Quelle est la valeur du souffle ? La valeur du souffle est que c’est lui qui vous permet d’être vous et non pas de la poussière. Est-ce que c’est précieux ? Oui ! Et qu’est-ce que c’est ? C’est un cadeau. Un cadeau de qui ? Un cadeau de Dieu – celui qui ne peut pas être défini. Ce Dieu-là. Alors voici la question que je vous pose : Le souffle est un cadeau de Dieu. Dans ce souffle, avez-vous senti le parfum de Dieu ? Le désirez-vous – percevoir dans ce souffle la présence de la paix ? Sentir ce cœur se réjouir ? Voir avec la simplicité d’un enfant ? Comprendre – non pas la question, mais la réponse ?

Ce que vous cherchez est, et a toujours été en vous – pas en quelqu’un d’autre. Ce que je dis n’est pas tiré d’un livre, cela vient de mon cœur. Et cela ne s’adresse pas à votre intellect, c’est pour votre cœur. Si vous voulez en savoir plus, vous le pouvez. Si vous voulez trouver la paix que j’ai trouvée, vous le pouvez. C’est très simple. Quand l’obscurité descend, allumez la lampe. Ce n’est pas sorcier n’est-ce pas ? Seulement vous devez savoir où est la lampe et comment l’allumer pendant qu’il fait encore jour.

Soyez immobile, soyez immobile et vous comprendrez,
parce qu’en plus de tous les mouvements du monde, il y a aussi une immobilité sublime en vous.

Soyez

Vous n’avez pas besoin de renoncer à quoi que ce soit. Vous n’avez pas à renoncer à votre religion, à votre famille ou à votre travail pour trouver la paix intérieure. Elle est déjà en vous.

Vous brulez de l’encens pour que votre maison sente bon. Il y a un autre encens qui brûle déjà dans cette maison. Sentez-le. C’est le parfum de Dieu. Et soyez heureux.

Prem Rawat

L’appel de la paix

De petites choses telles que la paix ressentie dans le cœur de chaque être humain.
Cela peut sembler insignifiant ! Voyez-vous dans la quête de prospérité, nous avons en fait ignoré la formule établie il y a de cela très, très longtemps. Et cette formule était : paix, ensuite prospérité. A notre époque, nous sommes motivés par l’ambition. Vous êtes-vous jamais posé la question de savoir quelle est cette ambition ?

PaixProspérité

Quelle est l’ambition d’un pauvre fermier dans un lieu isolé ? Quelle est son ambition ? Son ambition est-elle de travailler dans un gratte-ciel ? Vous savez quoi ? Il n’a jamais vu de gratte-ciel. Il ne peut même pas l’imaginer.

Nous oublions parfois que nous sommes des êtres humains. En fin de journée nous avons des besoins très simples et en tête de la liste de ces besoins, il y a toujours eu se sentir satisfait ; se sentir comblés de joie. Sentir, non pas une paix par définition, mais une paix ressentie individuellement par chaque être humain en son for intérieur. Quelle que soit sa religion. Indépendamment de sa religion. C’est ce qui est extraordinaire.

Il y a un grand nombre de cuisines différentes dans le monde. – Cuisine chinoise, indienne, népalaise, sri lankaise… – toutes sortes de cuisines, mais que croyez-vous que font ces différentes cuisines ? Elles préparent une nourriture qui satisfait la faim. Nous sommes absorbés par les recettes. Nous éditons des livres sur la culture qui a produit la cuisine et nous oublions parfois la faim.

Je vais de personne à personne pour leur rappeler le plus important dans leur vie. Des choses simples, pas des choses compliquées. Je vois des guerres dans ce monde. Je n’aime pas les guerres, et je sais qu’il a été dit très souvent que les pauvres soldats qui doivent vraiment combattre sont ceux qui les détestent le plus. Personne n’aime les guerres, pourtant il y a des guerres encore, encore et encore. Et chaque fois qu’il y a une guerre, il y a un appel à la paix. Est-ce accidentel ? Est-ce une invention récente ? Non, l’appel à la paix a toujours été là ; et occasionnellement nous regardons, cherchons partout, en oubliant de chercher en nous-mêmes notre propre soif. Nous oublions que la soif est en nous et le puits est en nous. La quête de paix est en nous, et la solution pour la paix réside aussi en nous.

C’est ce que nous sommes.

Prem Rawat

Vous avez cette possibilité

« Vous êtes en vie et parce que vous êtes en vie, vous avez cette possibilité. Quelle est cette possibilité ? Savoir, savoir que tout est destiné à bien se passer. Vous avez le potentiel de savoir, et vous devez savoir. »

Quelle est la possibilité ? C’est le moment pour moi. Je suis ici, vous êtes ici, cela ne se reproduira jamais. Vous êtes en vie, et parce que vous êtes en vie, vous avez cette possibilité. Je parle de paix, personne ne me demande : Quel est le problème majeur à votre avis ? Dans le monde entier, où que l’on aille, les gens semblent vouloir être en paix, les chefs d’états veulent la paix, les gouvernements veulent la paix, les militaires veulent la paix, tout le monde veut la paix.

Excuses

Quel est le problème ?

Dire est une chose, et faire c’est autre chose. Si les gens dans le monde commençaient à dire en toute sincérité : Écoutez, il doit y avoir la paix, et plus d’excuses. Alors il y aurait la paix. Mais pour l’instant, savez-vous ce que disent les gens ? Il ne peut pas y avoir la paix. Les gens ont des excuses toutes prêtes expliquant pourquoi il ne peut pas y avoir la paix dans ce monde. « Oh il y a trop de cupidité. » Je suis d’accord, il y a trop de cupidité. « Il y a trop de colère. » Je suis d’accord, il y a trop de colère.

Mais quand la résolution est claire, les obstacles sont franchis. Cependant, quand la résolution est fragile, mince, vacillante, n’importe quelle excuse fait l’affaire. Nous sommes capables de créer nos propres difficultés pour ensuite tenter de les résoudre. Et être un héros. Ou de nous simplifier la vie, comme elle doit l’être. Sachez, sachez, que tout est destiné à bien se passer. Que la bénédiction n’est pas votre maison sur trois niveaux. La bénédiction n’est pas votre situation enviable, la bénédiction est le va et vient de ce souffle. C’est ça la bénédiction. Sachez-le. Ne me croyez pas sur parole, vous avez le potentiel de savoir et vous devez savoir.

Prem Rawat 

Où est la liberté

 « Prem Rawat dit que chacun a en soi la liberté de ressentir la joie et la clarté qui réside au plus profond d’un être humain, indépendamment des circonstances. »

Mon message ne parle pas de ce que vous pourriez accomplir dans ce monde. Mon message ne parle pas de votre voisin, de la politique internationale, de l’économie. Mon message parle de vous. Vous seul ! Dans ce monde, vous avez été oublié. Vous vous êtes oublié vous-même. Je me déplace autour du monde pour rappeler les gens à eux-mêmes, vous, à qui la chance d’être en vie a été donnée.

Ce que nous devons comprendre dans notre vie, c’est ce qui nous a été donné !
Nous évaluons notre vie d’après la quantité de problèmes que nous avons
et nous prions : « Soulagez-moi de mes problèmes. » Nous ne disons jamais merci pour ce qui nous a été donné. Si nous comprenions ce qui nous a été donné,nous réaliserions que nos problèmes sont insignifiants. Ils viennent et repartiront. Ils viennent comme une mouche, tout ce qu’il y a à faire, c’est la laisser s’en aller. Mais nous ne comprenons pas et nous luttons. Nous luttons pour nous libérer.

Je n’ai pas besoin de lutter pour reconnaître ma liberté. En moi – en vous – existe une lumière si intense que plus jamais vous n’aurez à subir l’obscurité.

Et la majesté qui est en vous est immuable !

Majesté

Où est la liberté ? La liberté est en vous. Où est la joie ? La joie est en vous. Les gens veulent faire pousser des arbres de joie, semer des souvenirs pour pouvoir avoir la joie. Mais la joie est une chose renouvelée chaque jour, comme une source vive et claire qui jaillit du plus profond d’un être humain. Vous êtes le puits. Et de ce puits jaillit la source de clarté. Clarté, joie et simplicité sont des anges merveilleux qui résident en vous. Ce sont vos compagnons, mais vous ne le savez pas.

Vous n’avez jamais été présenté à la clarté en vous, à la simplicité en vous, à la beauté en vous. Lorsque ce sera fait, ce sera le début du voyage, pas la fin. C’est alors que vous comprendrez que vous n’avez pas à être dans la confusion. Vous comprendrez que vous n’avez pas à souffrir. Vous comprendrez que vous n’avez pas à douter.

Il y a là un plan. Et dans ce plan, vous figurez. La vie est ici et un jour ne sera plus. Vos ennuis seront terminés. Personne ne vous dérangera plus. Vous ne serez plus là pour être dérangé. Les gens viendront faire votre éloge… enfin ! Mais vous ne les entendrez pas. A partir de ce jour, vous n’avez plus d’oncles, vous n’avez plus de tantes, vous n’avez plus de frères. Tous… partis.

Quand les gens entendent ça, ils s’inquiètent, mais celui qui est judicieux commence à percevoir combien précieuse est la chance d’être en vie. La satisfaction intérieure est présente. Elle ne s’en va jamais. Tout ce que vous avez à faire c’est vous tourner vers l’intérieur.

Dans cette vie, vous n’êtes pas obligé d’errer. Nous n’avons pas à avancer dans la confusion. Nous n’avons pas à nous demander : « D’où suis-je venu.Où est-ce que je vais ? Qu’est-ce que je fais ici ? » La perplexité peut se muer en certitude. Vous devriez savoir. Savoir où vous êtes. Savoir ce qui vous a été donné. Connaître la vérité à votre sujet.

Je ne suis pas ici pour changer votre religion. Suivez la religion que vous voulez. Je ne suis pas ici pour vous en enseigner une nouvelle. Je suis ici pour vous apprendre comment vous exercer à voler. Je suis ici pour vous apprendre à reconnaître le véritable vous. C’est tout.

Prem Rawat

Changer les choses

J’ai parcouru le monde de nombreuses fois pour parler de la paix. Et les gens me demandent : « comment la paix sera-t-elle possible ? » Je réponds, « peut-être avez-vous des dizaines de raisons à avancer pour que la paix ne soit pas possible : L’appât du gain, trop de gens ont faim. J’ai, quant à moi, 6 milliards 7 cent millions de raisons pour que règne la paix dans le monde – 6 milliards 7 cent millions étant approximativement la population sur terre. »
Je suis concerné au même titre que vous, j’ai la même quête que vous, le même rêve que vous. Et c’est nous, citoyens du monde, c’est nous qui pouvons changer les choses pour la paix sur terre.

Nous nous sommes assez reposés sur les institutions. Les institutions peuvent nous apporter la prospérité – des moyens de réussir extérieurement. Mais quand on en arrive à la sensation de paix intérieure, cela demeure notre responsabilité. Je suis allé de village en village. J’ai vu le pauvre, et j’ai vu le riche. Ce sont des divisions de société, le point de vue que l’on nous donne et qui déclare : « Regardez-moi, je suis riche, je suis pauvre, je suis grand, je suis petit. Je suis une femme, je suis un homme. Je suis instruit, je ne suis pas instruit. » Ces divisions ont poussé les gens à s’éloigner les uns des autres au lieu de les rassembler. Regardez l’état du monde. Il y a davantage de gens instruits aujourd’hui que jamais auparavant. Et regardez ce que cela nous apporte. Si la solution réside quelque part, elle est, et a toujours été en nous-mêmes. Il incombe aux êtres humains d’instaurer la paix, d’agir avec bienveillance les uns envers les autres.

DS

La paix et la quête de paix se poursuivront. Vous êtes les petites graines qui, en germant, perpétuent la cause de la paix dans le monde. Qu’est-ce que la paix ? Les gens pensent : « Si tout le monde mangeait à sa faim, alors le monde serait en paix. » Excusez-moi ! Qui crée la nourriture ? Les gens créent-ils la nourriture ? Non ! Nous pouvons semer les graines. La nature fait le travail. La nature fait pousser les arbres et les fruits. La nature a-elle des préjugés selon la langue que vous parlez ? La nature est-elle menée par les divisions que nous avons créées ? Non. Les populations du monde peuvent-elles être nourries ? Oui. Que faut-il pour cela ? La bienveillance.

Il y a un adage qui dit : « Si vous êtes fort, vous devriez être bienveillant. Si vous êtes intelligent, vous devriez être simple. Si vous êtes riche, vous devriez être humble. » C’est bien mon avis. La bonté – la bienveillance qui doit exister se trouve dans le cœur des gens, seulement, le scepticisme dissimule cette bienveillance. Certains disent : « Si on prenait soin de tous les enfants, il y aurait la paix. » Dieu prend soin de l’enfant pendant neuf mois dans l’utérus de sa mère. Ce n’est pas là que commence le problème. Il commence quand l’enfant vient au monde. Pendant neuf mois – nutriments, eau, sommeil – tout est parfaitement au point.

Je ne suis pas ici pour vous donner la paix. Je suis ici pour vous mettre en tête l’idée que la paix existe à l’intérieur de vous. Commencez à réfléchir, c’est tout. Celui qui a soif trouvera l’eau, parce qu’il a soif. Mais si la soif est absente, il pourrait être sur la rive d’un lac, cela n’aurait absolument aucune importance. Je dis : « Connaissons le rêve de notre cœur pour avoir cette eau pure et cristalline. » Non seulement chacun peut s’y désaltérer, mais aussi s’y baigner. Voilà le rêve ; voilà la possibilité. Pas à pas.

Des gens viennent me trouver et disent : « Donnez-moi la paix ! » Comment pourrais-je vous donner ce que vous avez déjà ? Vous avez la paix – en vous. L’opinion qui doit changer est : La paix est-elle une possibilité ou pas ? C’est ce dont vous devez décider. J’ai pris la décision pour moi-même. Oui, la paix est une possibilité. Les tambours de la paix résonnent sur terre depuis très, très longtemps. Votre force réside dans la compréhension de votre soif, votre besoin d’être dans la joie, de vivre dans le bonheur. Il y a en vous une dimension supérieure à tout ce que vous voyez à l’extérieur. Vous représentez davantage que la somme de toutes les difficultés qui se sont abattues dans votre vie. La paix est en vous, même dans la confusion, et vous pouvez ressentir cette paix. Cela commence avec la compréhension de votre soif de paix.

Prem Rawat

Refléter

« Quand la lumière tombe sur nous, ce que nous en absorbons et particulièrement ce que nous en reflétons nous donne une couleur . Que voulez-vous refléter ?
Voulez-vous refléter la paix, la satisfaction ? Voulez-vous ressentir la joie ? »

Quelle est la nature de la lumière ? Nous savons tous qu’à l’arrivée de la lumière, l’obscurité doit s’en aller. Elle s’en va. La lumière est la seule chose qui puisse chasser l’obscurité. Mais ce n’est pas l’unique propriété de la lumière. Elle a une autre qualité. Ce sur quoi elle tombe, elle l’illumine. Et ce processus se manifeste par la réverbération. Chaque objet – chaque personne, les murs, le plafond, le tapis – a la propriété de refléter la lumière. Et quand c’est le cas, la lumière tombe sur vos yeux et vous permet de voir cet objet. Qu’est-ce que ça signifie pour nous en tant qu’être humain ? Cela signifie que lorsque la lumière tombe sur nous, ce que nous absorbons, et surtout ce que nous reflétons nous donne une couleur. C’est la couleur dont on nous percevra. Si vous absorbez tout et que vous reflétez la haine et que tout est sombre, pas de problème. Cependant si la lumière tombe sur vous et que vous reflétez la haine, elle deviendra visible. Si vous reflétez la paix, c’est elle qui deviendra visible. Une famille sait quand le père est en colère rien qu’en le regardant : « Oh la la, papa est en colère, disparaissons. »

Donc la question est : Que reflétez-vous ? Que voulez-vous refléter ?

Reflet

La couleur que vous reflétez est-elle : « Je sais tout ! » Je ne suis pas ici pour juger. Je ne suis pas ici pour dire, cette couleur est jolie ou cette couleur est laide. Je ne suis pas décorateur d’intérieur.

Quelqu’un m’a demandé un jour : « Comment décririez-vous ce que vous faites ? » J’ai répondu : « Je suis celui qui porte le miroir, je le tiens devant les gens en leur disant : Regardez-vous ; aimez-vous ce que vous voyez ? Super. Si vous n’aimez pas ce que vous voyez, vous pouvez peut-être arranger ça. C’est tout ce que je peux faire – porter le miroir. Certains ne veulent pas regarder dans le miroir. Beaucoup se sentent menacés au sujet de la paix parce qu’ils ne veulent pas que quelqu’un redéfinisse leur monde en leur disant ce qu’est la paix, ce qu’est la joie.

Je suis ici pour mettre l’accent sur certains faits très simples : C’est votre vie. Vous existez. Votre présence est temporaire, et cette terre est temporaire. Un jour, et ce n’est pas pour demain, elle n’existera plus. J’étais récemment sur une terrasse surplombant la ville. Il était tôt. On ne pouvait distinguer que la lumière dans les maisons. Tout semblait si paisible, pourtant des histoires incroyables se déroulent. Il y a des gens heureux ou malheureux, des gens qui se disputent ou veulent seulement dormir. Parmi ces lumières, de nouveaux espoirs prennent forme et des rêves sont brisés. Un drame derrière un voile d’une tranquillité si trompeuse. Un drame incroyable.

Donc vous avez l’aptitude de refléter. Que voulez-vous refléter ? Voulez-vous refléter la paix parce que vous ressentez la paix, la satisfaction parce que vous ressentez la satisfaction ? Aimeriez–vous avoir une nuance de gratitude ? Voulez-vous ressentir la joie ? Une joie authentique, une joie venue de votre for intérieur, une joie qui ne recherche pas de déclencheurs externes ? Ces teintes ne sont pas imaginaires. Elles doivent être vraies. Si elles ne sont pas réelles, leur reflet ne sera pas là.

Beaucoup de gens disent : « Oh mais j’ai déjà ressenti la paix. » Cela revient à dire : « Je n’ai pas besoin de manger aujourd’hui, j’ai mangé la semaine dernière. » Certains pensent que lorsqu’on a ressenti la paix une fois, ça suffit. Non. On a besoin de ressentir la paix chaque jour de sa vie. Voila la paix dont vous avez besoin.

Les gens vont près d’un lac et disent ; « C’est si calme. » Le calme n’est pas un attribut de la paix. Ils ont une définition de la paix et vont partout à sa recherche. Mais si vous cherchez la paix d’après une description, vous ne la trouverez jamais. Pourquoi ? Comment chercher une chose que l’on a déjà ? Le mot « recherche » suppose que vous l’avez perdue. Mais vous ne l’avez jamais perdue ; elle est en vous.

Vous avez une possibilité extraordinaire, la possibilité de refléter la couleur de l’infini qui est en vous. Oubliez les jaunes, bleus et verts. Si vous devez refléter une couleur, reflétez la couleur de l’infini. Cette couleur a des teintes de paix et des nuances de satisfaction. Pas de questions mais des réponses. Pas des idées, mais des réalités. Quand vous commencez à être rempli de la couleur de ce qui est en vous, vous brillez.

Aussi longtemps que vous vivez, la lumière brille. Vous devez briller aussi. C’est possible.

Prem Rawat

Accepter et être conscient

Accepter

Nous voulons tous nous amuser, avoir du plaisir. Ce qu’il y a de plus amusant, c’est d’être en vie.

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Tout le monde ne le comprend pas, parce que nous nous laissons prendre dans ce qu’est s’amuser, dans ce qu’est la vie, et comment ce devrait être défini. Tout à coup nous nous retrouvons en face de ce qui se passe autour de nous au lieu de prendre plaisir.

Faire face est complètement différent de prendre plaisir dans le vrai sens du terme. Je ne parle pas de fêtes et de ballons, mais d’une chose essentielle pour un être humain – le plaisir du cœur. Les gens disent : « La vie est horrible. Si vous pensez que la vie est une partie de plaisir, si vous pensez que le propos de la vie est la joie, vous avez besoin d’un retour à la réalité. »

Quelle est votre réalité ? Ma conviction – ma compréhension est que parmi tous les jours de votre vie, si vous êtes comblé ne serait-ce qu’une journée, alors cette vie en valait la peine. Que ce soit six heures, trois heures, une heure, un instant, une seconde à avoir pu réaliser ce qui vous a été donné – cette vie en valait la peine. Vous ne pouvez pas réaliser ce qui vous a été donné tant que vous ne l’avez pas accepté de tout votre cœur. Considérez ce qui vous a été donné dans son entièreté. Même si ce n’est que pendant une seconde, c’est si beau, si précieux, que c’est amplement suffisant. Quand l’appel vient de l’intérieur, quand le cœur dit « sois comblé, » nous l’ignorons. Nous pensons que ce n’est pas assez important, ou bien nous disons « je n’ai pas le temps pour ça ! » Nous pensons que, puisque le souffle vient à nous, il continuera son va et vient et qu’il en sera toujours ainsi. Excusez-moi, mais il y aura une fin. Et cela suggère une humilité vraiment extraordinaire. Ce n’est pas comme un coup de marteau. C’est une frontière ténue. Un jour, je devrai partir. Quand cela devient une certitude, la valeur du temps, de la vie, du souffle devient évidente.

Il ne s’agit pas du début ou de la fin de la vie, il s’agit du jour, de la minute, de la seconde où vous êtes touché par la joie parfaite, la pure réalité, qui réside en vous 24 heures sur 24, et ne vous abandonne jamais. Où que vous alliez, qui que vous soyez, le cadeau continue à affluer. Tout ce que vous avez à faire pour redresser votre monde, c’est de l’accepter. C’est tout. Vous n’avez pas besoin de le faire mûrir, de le remodeler, le couper, le laver ou l’encadrer. Savez-vous quelle est la forme la plus noble de dévotion ? L’acceptation ! Dans cette acceptation, dans cette compréhension, la clarté commence à poindre, non pas la confusion. Ce qui vient avec la joie c’est la clarté. Ces choses-là sont liées. La joie est liée à la clarté, – pas à la confusion. La confusion vient avec le doute, la colère, la peur – toutes les choses que nous n’aimons pas et dont ne savons pas comment nous défaire. Ce qui est offert n’est pas seulement de ressentir la joie pendant un instant – qui suffirait – mais de la ressentir quand bon vous semble. Il est indubitable que lorsque vous vous tournez vers l’intérieur – que ce soit votre dernier souffle ou pas – vous serez gratifié par la joie, par la paix.

Que voulez-vous ? Regardez votre cœur, il n’a pas changé. Vous avez peut-être pris de l’âge, mais votre cœur n’a pas changé. Ce que vous désiriez quand vous étiez tout petit, vous le voulez encore aujourd’hui. Et ce ne sont pas les jouets ; c’est la joie d’être en vie – de s’y éveiller, de la vouloir, de la saisir, de l’accepter sincèrement. Je veux que vous ressentiez ce sentiment de plénitude dans la vie. C’est tout. Je ne suis pas là pour induire la confusion chez vous ou pour vous dire que tout ce que vous savez est à mettre au rebus. Je ne suis pas là pour dire que vous devez suivre une religion ou aucune. Faites ce que vous avez à faire. Mais entre toutes les choses que vous faites dans votre vie, faites celle-ci aussi : sentez-vous comblé. Et entre toutes les choses que vous faites, faites celle-ci aussi : acceptez le cadeau qui vous a été fait en abondance. Ce souffle, acceptez-le. Le jour où vous le ferez, ce sera l’action de grâce la plus incroyable que vous ferez jamais. Votre cœur se remplira automatiquement de gratitude. Et quand votre cœur est rempli de gratitude, il n’existe pas de plus merveilleux paradis sur terre. Le temps s’arrête, les soucis disparaissent. Le cœur déborde de gratitude. Le cœur est le meilleur. Il vous ramènera chez vous.

Être conscient

« Prem Rawat parle de la valeur de notre existence et d’être conscient. Le plus élémentaire des désirs est le désir d’être heureux, dit-il, et l’accomplissement commence par le fait d’avoir conscience du cadeau de la vie qui nous a été donnée. »

Si vous voulez briller toute votre vie, tout commence chaque jour, à chaque heure, chaque minute. La conscience, soyez conscient, conscient d’être en vie, conscient d’exister. Conscient que c’est le rêve le plus incroyable qui s’est réalisé. Que le vœu le plus extraordinaire que l’on puisse faire, est devenu réalité.

Et ce ne devrait pas être la tragédie qui vous fait apprendre. La tragédie ne devrait pas être un professeur. La tragédie n’est pas de bonne compagnie. Vous devriez apprendre de la conscience, laissez la conscience être votre professeur.

Laissez le processus être celui de l’éveil, chaque jour, avec admiration et un cœur comblé, parce que telles sont les possibilités. C’est alors que vous résonnez mélodieusement, non pas discordant mais harmonieux. C’est ce qui se passe. Sous toutes les apparences de ce monde, c’est ce qui se déroule vraiment. Le désir tout simple d’être heureux.
Et quand il est réalisé, il existe !

Prem Rawat