Quand les choses ne se passent pas comme prévu

Quelle est la nature de la lumière ? Nous savons tous que lorsque la lumière arrive, l’obscurité ne peut pas rester. Elle s’en va. Où elle va, ça nous est bien égal, parce que l’obscurité représente précisément les éléments qui nous déplaisent. L’obscurité représente la peur ; la peur de l’inconnu. L’obscurité représente la confusion. L’obscurité représente l’égarement. L’obscurité représente la douleur. L’obscurité représente la souffrance.

La lumière est la seule chose qui puisse obliger l’obscurité à s’en aller. C’est donc l’un des attributs, l’une des qualités de la lumière. Mais ce n’est pas le seul attribut de la lumière. Elle a une autre qualité ; quand elle se répand sur quelque chose, elle l’illumine. Et ce phénomène d’illumination se produit par réflexion. Chacun d’entre vous, les murs, le plafond, la moquette, le décor, chacun de ces éléments a un attribut, il peut refléter la lumière. Et quand il a l’occasion de refléter cette lumière, elle vous permet de voir cet objet. Et c’est juste l’un des attributs.
Il y en a un autre. Quelque chose d’autre est enraciné dans ce processus de réflexion. Quand on voit quelque chose de vert, cela signifie que tout est absorbé, sauf le vert. La lumière réverbère le vert ; alors on voit l’objet en vert.
Qu’est-ce que cela signifie pour nous en tant qu’êtres humains ? Que lorsque la lumière se répand, nous aussi avons un attribut. Qu’absorbons-nous et que reflétons-nous ? Parce que ce que nous absorbons et ce que nous reflétons, particulièrement ce que nous reflétons, nous donne les couleurs. C’est la couleur avec laquelle nous serons perçus.
Là, les gens se disent : « Quel rapport cela a-t-il avec la paix, avec la joie ? » Ça en a un. Si la lumière tombe et que vous reflétez la haine, elle deviendra visible. Si la lumière tombe et que vous reflétez la paix, alors c’est elle qui deviendra visible.
Vous ne le savez peut-être pas, mais si vous êtes parent, vos enfants, votre famille, savent quand vous êtes en colère, rien qu’en vous regardant : « Oh la la, reculez, reculez, papa est en colère, évacuez, disparaissez. » Nous sommes ainsi ; c’est notre nature.
A présent, la question est : Que reflétez-vous ? Que voulez-vous refléter ? Je ne parle pas de couleur. Je ne veux pas dire du bleu, rouge, vert, violet, jaune. Ça n’a aucun rapport. Un médecin serait peut-être intéressé si vous tourniez au bleu ou au vert mais ce n’est pas mon propos.
Vous avez l’aptitude de refléter. Que voulez-vous refléter ? De quelle couleur voulez-vous être ? Parce que lorsque la lumière se répand sur vous, vous reflétez quelque chose. Alors, que voulez-vous refléter ?
Voulez-vous que ce reflet soit teinté de paix, parce que vous ressentez la paix ? Voulez-vous que ce reflet soit teinté de satisfaction, parce que vous vous sentez satisfait. Aimeriez-vous qu’il ait aussi une légère nuance de gratitude, parce que vous ressentez de la gratitude dans votre vie ?
Voulez-vous ressentir la joie ? Une joie authentique. Une joie qui vient de l’intérieur de vous. Une joie qui ne cherche pas de déclencheurs extérieurs. Que voulez-vous ?
Quelle lumière voulez-vous refléter ? Quelle nuance voulez-vous ? Parce que lorsque vient la lumière, ces nuances ne peuvent pas être imaginaires. Elles doivent être vraies. Si elles ne sont pas réelles, leur reflet ne sera pas là.
Beaucoup de gens disent : « Bien sûr, j’ai ressenti la paix. » Cela revient à dire : « Je n’ai pas besoin de manger aujourd’hui, j’ai mangé la semaine dernière. » Voila ce que je veux dire. Les gens croient que c’est comme ça. On ressent la paix une fois dans sa vie et ça suffit. C’est faux. On a besoin de ressentir la paix chaque jour de sa vie. Voila le genre de paix dont vous avez besoin.
Vous avez une possibilité extraordinaire. Cette possibilité extraordinaire est de refléter la couleur de l’infini. Oubliez les verts, bleus et jaunes. Ils sont à la mode et passent de mode.
Si vous devez refléter une couleur, reflétez la couleur de l’infini. Quelle est cette couleur ? Cette couleur a les teintes délicates de la paix. Cette couleur a les nuances de la satisfaction. Non pas de l’ignorance, mais de la Connaissance. Pas des questions, mais des réponses.
Certains disent : « Mais quand vous parlez de bonheur, quand vous parlez de paix, que faites-vous de tous les gens qui ont faim ? » Voyez-vous un conflit entre la paix et la faim ?Prenez un individu qui a faim, donnez-lui à manger, placez la nourriture devant lui et dites : « Si vous y touchez, je vous tue… » La nourriture est une nécessité, mais la paix en est une aussi. La soif est une nécessité, mais la joie l’est aussi. Regardez-la sous un jour différent parce que vous devez la regarder sous un jour différent. Jusqu’à présent, vous avez peut être considéré la paix comme un luxe. « Je n’en ai pas vraiment besoin, un jour elle me tombera peut-être dessus et j’en serai content. »

« Quand tous mes ennuis seront finis, j’aurai la paix. » « Quand je prendrai ma retraite, j’aurai la paix. » Non !
Vous devez être pro actif si vous voulez la paix dans la vie. Vous devez accueillir cette sagesse chaque jour si vous voulez la paix dans cette vie. Vous devez accueillir cette conscience si vous voulez la paix. En fait, vous devez avoir un moyen d’aller à l’intérieur, parce que c’est là qu’est la paix précisément en cet instant.
Même dans l’obscurité la plus profonde. Même dans vos revers et tribulations. Dans les pires moments de votre vie, savez-vous que la paix a toujours été présente ? Qu’une joie infinie a toujours été là ? C’est ce que vous êtes. C’est ce que vous êtes. Vous avez été ciselé par le maître d’œuvre de bien plus belle manière que vous ne l’imaginez.

Sagesse
Beaucoup de gens achètent une voiture. Ils achètent une voiture et ne lisent jamais le manuel d’instructions sur la façon d’utiliser la voiture. C’est pourquoi ils ne signalent pas quand ils tournent, ils ne savent pas que la voiture a des clignotants. Ils se contentent de conduire et de tourner quand bon leur semble. Mais en fait la plupart des voitures ont des clignotants.
Beaucoup de gens disent : « Les êtres humains ne viennent pas au monde avec un manuel d’instructions. » Les êtres humains n’ont pas besoin de naître avec un manuel d’instructions. Ils ont seulement besoin de naître avec un besoin. Et il n’existe pas d’être humain sur terre qui n’ait pas le besoin d’être heureux. Qui n’ait pas le besoin d’être satisfait. Ce bonheur – le genre de bonheur dont je parle – n’est pas le genre de bonheur où l’on se promène en souriant et en annonçant : « Je suis heureux. » Ce n’est pas la bouille souriante que vous joignez à votre e-mail, SMS ou autre. « Tu vois, je suis heureux. Je souris ! »
Connaissez-vous le vrai bonheur ? Pas le bonheur qui vient puis disparaît, pas le bonheur dépendant d’une autre personne, mais le bonheur qui ne dépend que de vous.
Est-ce que j’apprécie quand ma famille passe un bon moment ? Bien sûr que j’aime les voir s’amuser. Mais il y a un bonheur en moi dont je sais qu’il dépasse celui de voir tout cela. Quand tout va bien et que tout va comme prévu, est-ce que j’apprécie ? Bien sûr que j’apprécie. Mais je sais qu’il y a en moi un bonheur plus grand. Et quand les choses ne se passent pas comme prévu, qu’arrive-t-il à mon appréciation ? Quand je me tourne vers l’intérieur, la même appréciation est encore présente. C’est le bonheur dont je parle. Il ne dépend pas de quelqu’un d’autre, mais de moi – de vous – de chaque personne. Du propre bonheur de chaque personne, de sa propre joie, de sa propre reconnaissance, de sa propre compréhension. De sa propre prospérité intérieure, pas seulement extérieure.

Prem Rawat

Prem Rawat Italie et Miami

Prem Rawat a été reçu par les élus locaux, les citoyens et notables à Sondrio en Italie.Voici un extrait de son discours.

Le désir de trouver la paix est dans le cœur de chaque être humain. La paix n’est pas un état dans lequel vous devenez un légume. Elle n’est pas une peinture florale. Elle n’est pas deux doigts levés.

Qu’est-ce que la paix ? Lorsque vous êtes proche du Dieu qui réside en vous, de cette réalité qui réside en vous.

Les gens veulent le progrès. Les gens veulent la prospérité. Qu’est-ce que la prospérité ? Il y a quelques années, l’économie des États-Unis était la plus prospère. En ce moment, ce n’est pas vraiment bon. Il se trouve que des profits ont été faits. On dirait bien que lorsqu’un certain nombre d’individus s’unissent dans le mensonge, cela devient socialement acceptable et cela devient la vérité. Ce n’est pas la vérité ! Voulez-vous connaître la vérité ? Alors tournez-vous vers vous-même, regardez dans votre cœur et vous connaitrez la vérité.

La paix n’a rien de social. La paix est la lampe qui est allumée en vous. La lampe de la compréhension. La lampe de la clarté. La lampe de la Connaissance. La lampe qui a le pouvoir de chasser l’obscurité. Voilà ce qu’est la Connaissance – savoir. Savoir. Pas deviner, débattre, mais constater l’évidence de chaque être humain sur terre, et comprendre qu’ils ne sont en rien différents de vous.

Vous, comme les autres, avez cette quête de satisfaction dans la vie. Si la paix est ce que nous voulons, nous pouvons l’avoir. Si nous pouvons aller sur la lune, nous pouvons être en paix.

La paix n’est pas impossible.

Beaucoup de gens prétendaient qu’il était impossible d’aller sur la lune. Un voyage sur la lune a été accompli avec succès grâce aux efforts de ceux qui ont déclaré : « C’est possible. » Votre présence ici témoigne, je l’espère de ceux qui disent : « La paix est possible. » Non pas : « La paix est impossible, et voilà pourquoi… »

J’ai rencontré des gens très pauvres, et d’autres très riches. C’est chaque fois pareil : « Je veux la paix dans ma vie. » Si chacun d’entre nous peut être une lampe allumée, allumée avec la Connaissance, allumée avec la compréhension, allumée avec la clarté, alors nous détenons le potentiel d’éclairer et une quantité illimitée de lampes éteintes. Telle est la possibilité.

Une lampe allumée peut embraser un nombre incalculable de lampes éteintes. C’est non seulement possible, mais cela commence par vous. Par la recherche en votre cœur. Ce premier pas  consiste à commencer à avoir accès à votre cœur. C’est dans la profondeur de votre cœur que réside la soif qui vous conduira au puits. Celui qui a soif est capable de comprendre la valeur de l’eau. L’affamé est capable de comprendre la valeur de la nourriture. Et vous devez ressentir cette soif qui réside en vous dans votre vie. Votre vie.

Votre existence a un sens. C’est important.

Prem Rawat

Miami

Précieuse abondance

Que signifie être riche ? Être riche, ce n’est pas seulement avoir de l’argent. On peut être riche de beaucoup de choses. Alors comment définir être riche ? Deux éléments sont nécessaires pour être riche. Premièrement, il faut avoir quelque chose de précieux. Une chose pas ordinaire, précieuse. Deuxièmement, il faut en avoir en abondance. Il faut avoir quelque chose de précieux, et en avoir beaucoup.

Et plus vous en avez, plus vous êtes riche. Le caractère précieux et l’abondance se conjuguent pour vous apporter la richesse. Les deux éléments doivent être là.

Maintenant la question devient : êtes-vous riche ? Qu’est-ce qui est incroyablement précieux ? Non seulement précieux, mais que vous possédez en abondance ? Il y a quelque chose, et ce ne sont ni des dollars ni des diamants. C’est une sorte de richesse différente. Une chose qui est incroyablement précieuse, c’est le souffle qui vient à vous. Non seulement il est précieux, mais il vient abondamment. Pas seulement une fois, car cela ne vous rendrait pas riche.

Les deux tests à réussir – précieux et abondant. Le souffle. Tout le monde l’a. Cette vie est le plus beau cadeau qui nous ait été fait. La vie. Qu’est la vie ? Il y a de très nombreuses définitions. Mais si voulez regarder la vie, regardez-la ainsi : c’est une quantité de strates accumulées. Une seule couche est réelle. Le reste n’est qu’un amas de superpositions recouvrant cette base réelle. Et parfois les superpositions sont si nombreuses que vous perdez la couche réelle de vue. Ce que je fais, c’est demander aux gens de soulever ces strates successives un par un, et de constater qu’elles ne sont que les strates. Chaque strate peut changer. Et chaque strate représente un changement. La seule chose qui ne change pas est la couche de base, l’assise fondamentale sur laquelle tout s’est développé.

La vie ressemble aussi beaucoup à ces strates. Nous avons nos relations, nos amis, et nous avons nos idées, notre emploi, telle et telle chose qui arrivent. Bientôt, nous sommes empêtrés dans tous ces strates, et nous oublions l’objectif de la couche principale. Son propos est d’étancher votre soif. Son propos est de faire l’expérience du paradis.

Votre présence ici, pour moi, indique que vous êtes sincères dans votre démarche de retirer de la joie de cette vie. Si c’est bien ce qui vous intéresse, je peux vous aider. Je peux en faire une réalité pour vous. La paix. Dans cette vie.

Il ne s’agit pas de faire quoi que ce soit. Il s’agit de défaire. Ce que vous cherchez est déjà en vous.

Prem Rawat

Prem rawat à Lisbonne

 La lumière

Quelle est la nature de la lumière ? Nous savons tous que lorsque la lumière arrive, l’obscurité ne peut pas rester. Elle s’en va. Où elle va, ça nous est bien égal, parce que l’obscurité représente précisément les éléments qui nous déplaisent. L’obscurité représente la peur ; la peur de l’inconnu. L’obscurité représente la confusion. L’obscurité représente l’égarement. L’obscurité représente la douleur. L’obscurité représente la souffrance.

La lumière est la seule chose qui puisse obliger l’obscurité à s’en aller. C’est donc l’un des attributs, l’une des qualités de la lumière. Mais ce n’est pas le seul attribut de la lumière. Elle a une autre qualité ; quand elle se répand sur quelque chose, elle l’illumine. Et ce phénomène d’illumination se produit par réflexion. Chacun d’entre vous, les murs, le plafond, la moquette, le décor, chacun de ces éléments a un attribut, il peut refléter la lumière. Et quand il a l’occasion de refléter cette lumière, elle vous permet de voir cet objet. Et c’est juste l’un des attributs.

Il y en a un autre. Quelque chose d’autre est enraciné dans ce processus de réflexion. Quand on voit quelque chose de vert, cela signifie que tout est absorbé, sauf le vert. La lumière réverbère le vert ; alors on voit l’objet en vert.
Qu’est-ce que cela signifie pour nous en tant qu’êtres humains ? Que lorsque la lumière se répand, nous aussi avons un attribut. Qu’absorbons-nous et que reflétons-nous ? Parce que ce que nous absorbons et ce que nous reflétons, particulièrement ce que nous reflétons, nous donne les couleurs. C’est la couleur avec laquelle nous serons perçus.

Là, les gens se disent : « Quel rapport cela a-t-il avec la paix, avec la joie ? » Ça en a un. Si la lumière tombe et que vous reflétez la haine, elle deviendra visible. Si la lumière tombe et que vous reflétez la paix, alors c’est elle qui deviendra visible.
Vous ne le savez peut-être pas, mais si vous êtes parent, vos enfants, votre famille, savent quand vous êtes en colère, rien qu’en vous regardant : « Oh la la, reculez, reculez, papa est en colère, évacuez, disparaissez. » Nous sommes ainsi ; c’est notre nature.
A présent, la question est : Que reflétez-vous ? Que voulez-vous refléter ? Je ne parle pas de couleur. Je ne veux pas dire du bleu, rouge, vert, violet, jaune. Ça n’a aucun rapport. Un médecin serait peut-être intéressé si vous tourniez au bleu ou au vert mais ce n’est pas mon propos.

Vous avez l’aptitude de refléter. Que voulez-vous refléter ? De quelle couleur voulez-vous être ? Parce que lorsque la lumière se répand sur vous, vous reflétez quelque chose. Alors, que voulez-vous refléter ?
Voulez-vous que ce reflet soit teinté de paix, parce que vous ressentez la paix ? Voulez-vous que ce reflet soit teinté de satisfaction, parce que vous vous sentez satisfait. Aimeriez-vous qu’il ait aussi une légère nuance de gratitude, parce que vous ressentez de la gratitude dans votre vie ?
Voulez-vous ressentir la joie ? Une joie authentique. Une joie qui vient de l’intérieur de vous. Une joie qui ne cherche pas de déclencheurs extérieurs. Que voulez-vous ?
Quelle lumière voulez-vous refléter ? Quelle nuance voulez-vous ? Parce que  lorsque vient la lumière, ces nuances ne peuvent pas être imaginaires. Elles doivent être vraies. Si elles ne sont pas réelles, leur reflet ne sera pas là.
Beaucoup de gens disent : « Bien sûr, j’ai ressenti la paix. » Cela revient à dire : « Je n’ai pas besoin de manger aujourd’hui, j’ai mangé la semaine dernière. » Voila ce que je veux dire. Les gens croient que c’est comme ça. On ressent la paix une fois dans sa vie et ça suffit. C’est faux. On a besoin de ressentir la paix chaque jour de sa vie. Voila le genre de paix dont vous avez besoin.
Vous avez une possibilité extraordinaire. Cette possibilité extraordinaire est de refléter la couleur de l’infini. Oubliez les verts, bleus et jaunes. Ils sont à la mode et passent de mode.
Si vous devez refléter une couleur, reflétez la couleur de l’infini. Quelle est cette couleur ? Cette couleur a les teintes délicates de la paix. Cette couleur a les nuances de la satisfaction. Non pas de l’ignorance, mais de la Connaissance. Pas des questions, mais des réponses.

Savourez chaque pas

Dites-moi, voyageur, savez-vous vraiment où vous allez, avez-vous une idée précise de ce dont vous allez avoir besoin ? Ou bien une vague idée ? Car un jour ce bagage deviendra non pas un atout mais un handicap. Vous ne pourrez plus le soulever ; et vous ne pourrez pas le laisser derrière vous.

C’est ce qui arrive. La liberté est là. Elle n’a pas besoin d’être créée. Cela vient du fardeau que nous avons placé nous-même sur nos épaules, personne d’autre ne l’a placé là, c’est nous. Ce sont les choses qui nous perdent sur le chemin de la vie.
Cette route est-elle droite ? Est-elle accidentée ? Quel genre de route est la vie ? Permettez-moi de vous le dire. Elle est indubitablement accidentée à certains endroits ; et d’autres sont rectilignes. Et à certains endroits il y a une agréable pente douce, à d’autres, la pente est bien trop raide. Glissante. Et non, n’emportez pas 10 paires de chaussures ; ce n’est pas souhaitable.

Marchez. Et dans la marche, la clé n’est pas à quelle rapidité on marche, la clé n’est pas de mesurer la distance encore à parcourir, et pas le nombre de kilomètres parcourus. La clé de cette marche est de savourer chaque pas. Pas un, ni deux, ni trois, vous devez savourer chaque pas !
Chaque instant doit être savouré.

Prem Rawat

La vie et Imaginer le bonheur

Imaginer le bonheur

Les gens me demandent : « Êtes-vous associé au mysticisme ? Parlez-vous d’une chose de l’esprit ? Non ! Je parle de votre souffle. Il ne s’agit pas de se demander si vous avez un esprit ou pas. Voyez-vous, ça on peut en débattre. Mais on ne peut pas débattre : Respirez-vous ou non ? Il n’y a pas de débat possible, c’est basique, c’est simple, c’est clair. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de vous. De votre souffle. Si l’interlocuteur ne respire pas, il n’y a pas de débat possible.

Un manuel d’instructions ne facilite jamais les choses. Même si les instructions sont claires. Pour assembler un kit, par exemple. Un jouet d’enfant ? Des instructions pour l’assemblage sont fournies. On peut toujours comprendre ces instructions quand l’assemblage est terminé : « Oh, voilà ce qu’ils voulaient dire. »

La chose la plus simple – quand quelqu’un tente de l’expliquer – devient compliquée. Mais quand on la montre, même la chose la plus compliquée devient simple. Il en est ainsi depuis très longtemps. Cela commence par la quête du bonheur. Parce que c’est une possibilité pour l’être humain. Donc, la quête du bonheur. Ce n’est pas un mystère, c’est clair, c’est réalisable, c’est réel.

Il ne s’agit pas d’un groupe de personnes assises les yeux fermés qui psalmodient : « Je crois que je suis heureux, je crois que je suis heureux, je crois que je suis heureux… », parce que dans le monde il y a le bonheur imaginé. Il y a le bonheur imaginé et il y a le vrai bonheur. Le bonheur imaginé est un bonheur basé sur des formules : « Je conduis une Mercedes, j’ai un portefeuille, une carte de crédit valide. Mon fils est sorti premier de son école, donc je dois être heureux. »

C’est le même genre de bonheur que celui que l’on enseigne aux hôtesses de l’air :

« Souriez quand vous voyez un passager ! » Ce n’est pas ce qu’elles font mais c’est ce qui leur est appris. Ou bien le portier d’un hôtel : « Accueillez le client avec un sourire et un abord engageant, souhaitez leur le bonjour et… » Tout ceci est imaginé.

Êtes-vous vraiment heureux ? Une personne qui à vraiment ressenti le bonheur dans sa vie – non pas une seule fois mais chaque jour… Voyez-vous c’est l’autre mythe : « Vous n’avez besoin de ressentir le bonheur qu’une seule fois, et c’est tout. » Une seule fois ? C’est tout ? Mais c’est organisé comme ça : « Vous êtes éclairé encore et encore, ensuite vous passez à travers quelque chose et vous avez cet éveil et c’est tout. Ensuite, quand vous avez accompli cet éveil, vous savez tout. » Tout ? Avez-vous vraiment envie de tout savoir ?

Il y a des jours où l’on reçoit tel nombre d’e-mails. D’autres tel nombre de coups de fil. Voulez-vous tout savoir ? Non. L’éveil n’a rien à voir avec ça. L’éveil s’est se connaître soi-même. Seulement soi. C’est ça l’éveil.

Prem Rawat

Prem Rawat à Hawaï

Hapuna Beach, Hawaï ALOHA – Bienvenue

 

Sur  la grande île d’Hawaï, un groupe d’iliens s’est rassemblé pour une conférence privée avec Maharaji à Hapuna Beach. Un sentiment de Ohana – communauté – imprégnait la conférence, comparable à celui d’un groupe d’amis réuni pour parler des choses simples et importantes.

De nombreux habitants des îles ont fait un saut à Hapuna. Les insulaires ont rencontré des amis à la conférence, découvrant par la même occasion leur intérêt mutuel pour le message de Maharaji.

Des couleurs, des fleurs, des odeurs, des rires et aloha (bienvenue) retentissants, remplissaient l’air.

« Il y a une chose que la lumière vous permet de faire dont l’obscurité est incapable – et c’est de voir. De choisir où vous voulez aller. Dans l’obcurité, vous n’avez pas le choix.

Les choix ne sont là pour vous que lorsqu’il y a la lumière.
La question qui en découle est donc : voulez-vous être capables de choisir ce que vous accomplissez
dans la vie ? »  Prem Rawat

Ce que vous avez réellement

Dans ce monde, dans cette vie, nous vivons à une époque, dans une société où la conviction que nous devons nous perfectionner est très répandue. Nous devons devenir meilleurs. Donc, il y a de nombreux séminaires, les gens lisent des livres, ils font des voyages, dont les prémisses sont toujours que nous devons nous perfectionner.

Un homme avait un ranch en Australie. Il était très pauvre. Il avait vendu beaucoup de ses biens juste pour rester à flot. Le moment arriva où il ne pouvait plus rien se permettre. En fin de compte, il décida de vendre le ranch. Sa situation s’était tellement envenimée qu’ils en étaient réduits à grappiller ce qu’ils pouvaient dans la nature, n’ayant pas d’argent pour acheter à manger dans le commerce. Et puis un jour – l’un des derniers avant la vente du ranch, motivé par sa frustration, sa colère, – peu importe – il commença à creuser. En creusant il découvrit une mine d’or.

Maintenant, le fait est que la mine d’or avait toujours été là. Personne ne l’avait mise là au tout dernier moment. Il fallait qu’il creuse. Et en creusant, il trouva quelque chose qu’il n’aurait pu imaginer. Une chose qu’il était incapable de concevoir. Pendant tout le temps où il était dans son petit monde, dans son histoire, dans ses aspirations, dans ses vœux, dans ses prières pour gagner un jour supplémentaire, pour que son sort s’améliore, tout ce qu’il cherchait était là et l’avait toujours été.

Il avait peut-être prié, cherché, enquêté, demandé à ses amis et passé de nombreuses nuits sans sommeil, allongé dans son lit, en espérant, en faisant un vœu : « Je vous en prie, je vous en prie. Accordez-moi des temps meilleurs. Donnez-moi la force de continuer, d’avancer. » Et rien ne se passait. Pas un signe, pas de message dans le ciel, rien. Tout continuait de la même façon. Le jour arriva où finalement il devait vendre le ranch, mais en creusant un peu, toutes ses prières, toutes ses questions, tout reçut une réponse.

Je ne peux peux pas m’empêcher de penser que chacun d’entre nous sur terre est semblable. Que, nous aussi, nous avons ce ranch de la vie. Ce ranch a eu des bons jours et des mauvais jours. Ce ranch, cette ferme, a vécu des heures de prospérité, de pluie, de récoltes exceptionnelles, et ce ranch a aussi vécu la sécheresse, et nous, fermiers, avons passé de nombreuses nuits dans notre lit, à vouloir, à espérer, à penser que les bons jours reviendraient. Qu’on ne sait comment, la situation redeviendrait bonne.

Ceci peut prendre la forme qui vous convient. Il peut s’agir du fermier allongé là espérant devenir un meilleur agriculteur, ce que font beaucoup de gens. « Je veux m’améliorer. » Mais tout ce que cela demande en fait, c’est de creuser en dedans et trouver la mine d’or. Assez bizarrement, nous avons cette ambition d’auto amélioration, mais nous ne sommes pas réellement qualifiés pour ça. Et pourquoi ne sommes-nous pas qualifiés pour ça ? Parce que nous ne connaissons pas le soi.

Nous nous laissons absorber par les descriptions. Nous sommes absorbés à essayer de décrire. Nous sommes absorbés à tenter d’imaginer. Nous somme absorbés à tenter de visualiser ce qu’est cette amélioration, mais sans reconnaître le soi, amélioration de quoi ? Parce que ce qui doit être découvert, ce qui doit être compris, ce qui doit être réalisé est ceci : tout ce que nous cherchons est en nous, si nous avons jamais désiré la paix alors il y a une mine infinie de paix à l’intérieur de chaque être humain sur terre. Si nous avons jamais désiré le véritable amour, l’amour inconditionnel, l’amour sincère, alors en chaque être humain il y a des réserves infinies de cet amour-là.

Si vous avez jamais désiré la joie dans votre vie, alors à l’intérieur de chaque être humain sur terre existe une joie illimitée. Illimitée. Plus profonde que l’océan. Approchant l’espace dans sa profondeur. Une joie illimitée en chaque être humain.

Mes amis, c’est ça la réalité. Ce n’est pas de la fiction. C’est ça la réalité.

Prem Rawat

Trois questions

Il n’existe que deux sortes de gens dans ce monde. Ceux qui ont posé ces questions, et ceux qui ne les ont pas encore posées.

Les êtres humains posent ces questions depuis très, très longtemps. Et bien que nous ayons désormais l’internet et plus de livres, plus d’universités, plus d’écoles, plus de professeurs maintenant, ces questions demeurent sans réponses.

Quelles sont ces questions ?

Maintenant, on pourrait penser qu’avec tous les gens qui sont passé sur cette terre et ont posé cette question : Qui suis-je ? Quelqu’un aurait compris et l’aurait écrit dans un livre. Publié sous le titre :  Les trois questions les plus importantes que vous vous poserez et la réponse à ces questions.

Qui suis-je ? Qu’est-ce que je fais ici ? Quel est le propos de ma vie ? Pourquoi, à votre avis n’y a-t-il pas de livre intitulé Les trois questions les plus fréquemment posées et les réponses à ces questions ?

Les réponses à ces questions n’existent pas en paroles. Vous pensiez que le langage est sans limites, n’est-ce pas ?

« Commençons par ces trois questions. » Bien sûr que le langage a des tonnes de limites. C’est pourquoi les gens ne sont pas capables de se dire, « vous savez quoi ? Vous voulez la même chose que moi – faisons la paix. » Étrangement, les gens ne savent pas se dire ça. Parfois, un mari ne sait pas dire « je t’aime » à sa femme. Une femme ne sait comment dire « je t’aime » à son mari. Parfois, des parents ne disent pas « je t’aime » à leurs enfants. Des amoureux ne se le disent pas. Ils doivent attendre la saint Valentin, la fête des pères, la fête des mères. L’anniversaire des enfants. Quel piège.

Alors que l’amour doit être exprimé chaque jour – à chaque instant. Ce ne sera pas toujours comme ça. Et là, la réponse à ces questions ne peut être exprimée par des mots. Parce qu’elle doit être ressentie dans cet endroit unique et particulier que vous possédez. Savez-vous qu’il y a en vous un endroit bien particulier ? Et on l’appelle le cœur. Cœur  n’est pas le mot exact. Les gens disent : « Et bien mon cœur bat. » c’est une chose importante. C’est un organe important. Et c’est un endroit important. Les gens lui donnent le nom de « cœur. »

Parce que c’est le seul endroit où vous pouvez ressentir la présence du Divin dans votre existence. Ce cerveau en est incapable. Il devient confus. Il est déconcerté. Pour lui, tout peut être vrai, et instantanément devenir mensonge. Ce cœur est le seul qui reconnaisse la vérité authentique. Il est la seule chose qui soit à même de reconnaître la gloire de votre existence. C’est là que nous avons commencé, n’est-ce pas ? Il s’agissait de votre vie. Du fait que vous êtes en vie.

Je continue a penser que c’est la chose la plus profonde que l’on puisse dire à un être humain : « Vous êtes en vie ! »

Prem Rawat

Devenir papillon …..

 

L’éveil est une simple métamorphose. Il résulte d’une compréhension. Si vous êtes prisonnier des croyances et ne convertissez jamais vos croyances en savoir, vous ne compléterez jamais le processus pour devenir papillon. C’est pourtant ce que vous êtes censés être.

Beaucoup de gens disent : « Que voulez-vous dire par croyances ? Qu’y a-t-il de mal à croire ? » Il n’y a pas de mal à croire.

Croire est comme une bougie éteinte. Quand vous l’allumez, elle se transforme en savoir. Si croire peut vous mener à savoir, il n’y a pas de mal. Mais si la croyance vous empêche de savoir, alors ce n’est pas bon. Vous devez savoir. Savoir est tellement différent. Lorsqu’on croit, il n’y a que des questions. Vous souvenez-vous des jeux où vous vous amusiez à faire semblant quand vous étiez enfants ? La question était systématiquement : « Bon, alors maintenant on est en train de boire du thé ? » Parce qu’il n’y avait pas de thé. « Maintenant est-ce qu’on boit du thé ? On mange des toasts ? » Et quelqu’un devait vous dire, « Bon, maintenant on va manger des toasts. » C’est le problème avec croire. Et dans le monde des croyances, il n’y a que des questions.

Alors, qu’est-ce qui se passe maintenant ? Que va-t-il se passer ? De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce que c’est que ceci, et que cela ? Pourquoi cette personne a-t-elle dit cela ? Qu’est-ce qu’elle a dit à votre avis ? » Et ainsi de suite. Et tout le monde tourne en rond.

Le monde du savoir est tout le contraire de ça. Tout ce que vous avez, ce sont les réponses – pas les questions. Parce que vous savez. Et c’est ce que je veux que vous fassiez – savoir. C’est pourquoi le cadeau que j’offre s’appelle la Connaissance de Soi.

Vous connaître. C’est ce que vous pouvez faire. Connaître le soi. Parce que le jour où vous commencez à comprendre, à connaître le soi, est le jour où votre cœur commence à se remplir de gratitude. Vous avez désormais vu la beauté de ce cadeau de la vie qui vous à été fait. C’est la raison de la gratitude. Non pas parce que quelqu’un vous a dit que vous devez être reconnaissant. Non pas parce que quelqu’un vous a dit de sourire. Vous souriez parce que vous avez vraiment trouvé une raison de sourire. Vous avez découvert que même quand tout va mal, l’essence de ce Divin réside quand même en vous.

Tout va bien. Bien. Le jour où vous accueillez ce jumelage – que vous n’invalidez pas la décision du Divin de venir résider en vous, est le jour où vous direz la prière la plus merveilleuse. Pas en paroles. Ce jour-là, vous aurez répondu aux questions que les êtres humains se posent depuis extrêmement longtemps.

Comme toujours

Peut-être le monde a-t-il changé, mais les gens n’ont pas changé.
Vous avez encore besoin d’amour.
Vous avez encore besoin de cette sensation dans votre vie.
Vous avez encore besoin de ce soutien dans votre vie.
Vous avez encore besoin de cette clarté dans votre vie,
comme toujours.

En cet endroit

Quel est le cadeau suprême dont tant de gens ont parlé ?

Quel est l’accomplissement idéal par excellence, le plus incroyable qui soit sur cette terre ? Les chefs d’états ont tous successivement parlé de la paix.

La paix est bienfaisante, la joie est bienfaisante, être conscient c’est bienfaisant, et si vous pouviez vous exercer à être conscient dans la vie, alors ce serait une chose merveilleuse, – imaginez les récompenses, les gratifications d’être conscient.

Imaginez les gratifications du bonheur. Imaginez les gratifications de la joie. Imaginez les gratifications d’une vie satisfaite. Imaginez les gratifications d’un cœur comblé.

Imaginez les gratifications d’une vie bien remplie – pas vide. Pas à demi pleine, pas au quart pleine.

Bien remplie.

Prem Rawat.