Quand on en vient aux choses qui peuvent être simples, faites simple.
Parfois, je fais cuire des pâtes – quel est le temps de cuisson de ces pâtes ? Cinq minutes ? Dix minutes .
Est-ce que ce sont des pâtes fraîches ou en paquet ? Où est l’emballage ? Dans la poubelle, il faut l’y récupérer. Hé, prenez-en quelques unes, laissez-les refroidir et goûtez-les. Elles ne sont pas encore prêtes. Ça me plait. Voilà comment devrait être la compréhension.
L’amour doit être ressenti. Il ne peut pas être une définition. Il n’est pas possible d’avoir une bouteille d’eau qui, après que l’on ait bu une quantité d’eau donnée émettra un petit : « Dring , votre soif est étanchée ! » Ça n’a rien à voir. Buvez, buvez jusqu’à ce que votre soif soit étanchée. Mangez jusqu’à ce que votre faim soit apaisée. Reposez-vous jusqu’à ce que vous ayez récupéré. Cherchez jusqu’à ce que vous ayez trouvé, ensuite comprenez.
Vous ne parlerez pas de croire ? Quand j’ai soif je ne veux pas me retrouver dans une situation où je crois avoir eu de l’eau. Non ! Ayez foi dans le fait que votre soif sera étanchée. Non !
L’eau – où est-elle ? Une bouteille, deux bouteilles, trois bouteilles. Ça n’a rien à voir. Il s’agit de la soif. La vie – il devrait s’agir de ressentir ce qui est bon, ce qui est beau, parce que c’est ce qui existe en vous. Oui, vous êtes poussière, mais pas de la poussière ordinaire pendant que la rivière du souffle afflue. Tant que cette pluie de souffles continue à tomber sur cette poussière, elle n’est pas de la poussière mais un jardin. Et quand la pluie de la vie, du souffle cessera de tomber sur cette poussière, elle redeviendra un désert.
C’est cela comprendre. Que la pluie doit venir. Cette pluie permettra à ce jardin de s’épanouir, de comprendre, de savoir. Non pas d’avoir imaginé l’étanchement de votre soif, mais de l’avoir distinctement ressenti. Distinctement. Savoir. Voilà quel est le propos de savoir. Comprendre cette opportunité d’être en vie.
Prem Rawat
Compréhension 